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** EN ALGÉRIE:
Rappel:
** PAR AILLEURS:
* Le 1 Janvier 1973:
Europe des Neuf met en application du traité de Bruxelles. (concerne l'adhésion du Danemark, de l'Irlande,
de la Norvège et du Royaume-Uni lors du premier élargissement de la Communauté économique européenne.)
La Norvège retire sa demande d’adhésion à la suite des résultats négatifs d’un référendum national
* Le 3 Janvier 1973:
Une loi crée le poste de médiateur de la République, dont le dernier titulaire est Jean-Paul Delevoye.
Beaucoup plus tard on le retrouve chargé de la réforme des retraites et Après sa démission fracassante
le 16 décembre 2019,(suite à la révélation des omissions de sa déclaration d'intérêts) entraînant son retrait
du gouvernement et du paysage politique....
* Le 6 janvier1973:
début de la commission européenne présidée par François-Xavier Ortoli.
* Le 8 janvier 1973:
Rreprise de négociations secrètes entre les États-Unis et le Viêt Nam à Paris.
* Le 27 janvier 1973 :
Accord de Paris sur le Viêt Nam. Cessez-le-feu. Retrait des forces américaines du Viêt Nam du Sud dans un délai
de soixante jours. Il prévoit la formation d’un gouvernement tripartite de coalition qui ne verra jamais le jour.
Rapidement, la situation se détériore au Sud-Viêt Nam, où les dirigeants anticommunistes corrompus, incapable de
juguler l’inflation et privés du soutien d’une bonne partie des crédits américains, perdent le soutien de la population
paupérisée et démoralisée.
* Le 20 Janvier 1973:
Début du second mandat de Richard Nixon.
* le 24 janvier 1973 :
Greffe du cœur en France.
Une transplantation cardiaque a été faite, au Centre médico-chirurgical Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) dans
le service de chirurgie cardiaque du professeur Daniel Guilmet.
Emmanuel Vitria, né le 24 janvier 1920 et mort le 11 mai 1987 à Marseille, est un des premiers hommes à bénéficier
d'une transplantation cardiaque détenant pendant de nombreuses années le record de longévité avec 6.738 jours
(18 ans 5 mois et 13 jours).
** EN ALGÉRIE:
La SONATRACH
Pourvue d'un pavillon rouge sur lequel se détachent, en forme de dragon stylisé, les lettres S H, la Société nationale
algérienne pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures
(SONATRACH, prononcer Sonatrack), est en 1973 la plus importante entreprise pétrolière étatique du tiers-monde.
Modeste " bureau pétrolier " lors de sa création, le 31 décembre 1963, un an et demi après l'accession de l'Algérie
à l'indépendance, à une époque où personne n'envisageait encore sérieusement l'éviction des compagnies françaises
du Sahara, la SONATRACH, qui siège aujourd"hui dans le plus luxueux des immeubles d'Alger, est devenue, avec ses
quinze filiales, et si l'on excepte l'administration et l'armée, le premier " patron " d'Algérie employant environ
trente mille personnes (dont moins de trois mille cadres), y compris un nombre relativement peu important d'experts
étrangers, occidentaux dans leur majorité.
Par son chiffre d'affaires, la SONATRACH se place de loin en tête des quelque cinquante sociétés nationales algériennes.
Officiellement, les ventes d'hydrocarbures et la fiscalité pétrolière ont rapporté en 1972 5 milliards de dinars
(1 dinar =1,12 franc) à l'Algérie, pour une production de 50 millions de tonnes de pétrole et de 2 milliards de mètres
cubes de gaz naturel liquéfié.
A titre de comparaison, les Algériens travaillant en France ont envoyé chez eux la même année plus de 2 milliards de
dinars, et le budget d'équipement de l'Algérie est de 12 milliards de dinars en 1973.
Le monopole absolu de la SONATRACH en matière d'hydrocarbures et de pétrochimie n'est limité que dans deux cas :
*d'une part, elle ne détient pour le moment que 48,8 % des actions de la Compagnie algérienne du méthane liquide
d'Arzew, où dominent les intérêts anglo-américains (40 %) et français (12,2 %) ;
*d'autre part, elle laisse à la Compagnie nationale algérienne de navigation (C.N.A.N.) la charge de l'expédition
maritime des hydrocarbures, à l'exception d'une partie du gaz qu'elle transporte dans le cadre d'une association
égalitaire avec la société française Gazocéan.
** PAR AILLEURS:
* 6 février :
**France:
Un incendie criminel au CES Pailleron à Paris provoque la mort de 20 personnes dont 16 enfants.
Ce nombre de victimes est en partie dû au type de construction choisi qui a propagé l'incendie rapidement, et pour
lequel des familles de victimes ont cherché à prouver la responsabilité de l'État français.
Par métonymie, on appelle en France « type Pailleron » ou « pailleron » un bâtiment scolaire construit suivant la
même technique utilisant des poutrelles métalliques.
** Cambodge:
début des bombardements américains massif sur le Cambodge
* 21 février :
Syrie:
De violentes émeutes éclatent à Hama contre la laïcisation de l’État en Syrie.
Elles gagnent rapidement Homs, Alep et le quartier sunnite du Midan à Damas et durent jusqu’en avril.
Hafez el-Assad amende le projet de constitution en spécifiant que l’islam doit être la religion du président de la
République.
Israël:
l’aviation israélienne abat un Boeing 727 de Libyan Arab Airlines au-dessus du désert du Sinaï.
* 25 février:
Rencontre entre le conseiller égyptien de la Sécurité nationale Hafez Ismaïl et Henry Kissinger, qui établit la
politique des « petits pas » : reconnaissance de la souveraineté égyptienne sur le Sinaï mais maintien de la présence
militaire d’Israël pendant quelques années pour garantir sa sécurité. Sadate refuse, appuyé par les soviétiques qui
rejettent leurs engagements du sommet de Moscou.
Gabon: Alfred Bongo est réélu président de la République au Gabon. Le 30 septembre il se convertira à l’islam à
Libreville et prend le nom d’El Hadj Omar Bongo.
Par la suite en 2017: Au terme de l’instruction, les magistrats français ont révélé que le montant total du patrimoine
immobilier et mobilier du "clan Bongo" en France s’élève à plus de 68 millions d’euros.
Patrimoine gigantesque « aurait été acquis frauduleusement en France avec des deniers publics détournés du Gabon sous
le règne de feu de l’ancien président Omar Bongo, décédé en 2009 à Barcelone... »
** EN ALGÉRIE:
Le président algérien Houari Boumédiène est l'hôte du 4e Sommet de la conférence des pays non-alignés à Alger.
On y retrouve 57 chefs d'État, comme le leader cubain Fidel Castro et le président libyen Mouammar Khadafi,
ainsi que des personnalités marquantes du mouvement tiers-mondiste comme le chef de l'Organisation de
libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat.
Le sommet de 1973 est marqué par la division interne entre plusieurs leaders, notamment Castro et Khadafi.
Castro est perçu comme trop proche du bloc soviétique, ce qui nuirait au statut de neutralité des non-alignés.
Houari Boumédiène trouve toutefois un terrain d'entente en centrant les débats sur le droit au développement
économique et en proposant de lutter pour un nouvel ordre économique mondial.
Étant donné l'absence d'un secrétariat permanent, les résolutions adoptées par les non-alignés en 1973
reflètent beaucoup la vision de Boumédiène voulant que le principal clivage mondial soit celui entre
les puissances industrielles et le Tiers-monde.
Depuis la guerre des Six jours, en 1967, le président algérien est fort actif sur la scène internationale.
Il y défend avec conviction la cause des pays arabes.
Boumédiène avertit les participants à la conférence que la politique de détente menace de créer des tensions
dans les relations entre les États privilégiés et le reste de l'humanité.
Il appelle également les leaders du Tiers-monde à provoquer une transformation radicale de la situation
internationale en mobilisant toutes les ressources disponibles pour le bénéfice de leurs pays.
L'appel de Boumédiène trouvera un écho un mois plus tard, alors que les membres de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (OPEP) déclencheront un embargo pétrolier qui aura de lourdes conséquences sur
l'économie occidentale.
** PAR AILLEURS:
** Au MAROC Mars 1973 : Le mois de toutes les infractions:
Dans la nuit du 2 au 3 mars 1973, le groupe de Khénifra attaque la Quiadat de Dar Bouazza (Khénifra), avant de
tuer le gardien et de couper les lignes téléphoniques. A la suite de cette attaque, la chasse de ces
groupuscules s’est intensifiée, aussi bien en milieu urbain que rural jusqu’à l’arrestation du dernier élément,
** 4 Mars 1973: Élections législatives françaises de 1973 : victoire de la droite. Le PCF arrive en
tête des partis de gauche.
La coalition de droite (formée de l'UDR, des giscardiens et des centristes) perd 97 sièges à l'Assemblée mais
conserve la majorité avec 276 sièges contre 175 à l'Union de la gauche et 31 aux réformateurs.
** 20 mars 1973:En France, fin de la grève des contrôleurs aériens entamée le 22 février.
Début d'une grève des OS aux usines Renault de Boulogne-Billancourt.
** EN ALGÉRIE:
* Début Avril AU CONSEIL DES MINISTRES M. Pompidou : le gouvernement doit se montrer " imaginatif et généreux ", notamment
à l'égard des immigrés
Je n'ai rien trouvé d'interressant pour ce mois en Algérie
Par ailleurs:
* Sadate et Hafez el-Assad (Egypte et Syrie)se rencontrent pour préparer un plan de reprise des combats contre Israël.
L’Arabie saoudite promet une utilisation de l’arme pétrolière.
* 2 avril1973: En France, manifestations importantes de lycéens et d'étudiants dans tout le pays contre la loi Debré et le DEUG.
et contre une loi qui supprime les sursis longs au service militaire proposée par Michel Debré, ministre des Armées,
suscite une vague d’agitation étudiante en avril.
* 4 Avril 1973: Inauguration du World Trade Center à New York.
* 10 Avril 1973: Les forces spéciales de l’armée israélienne renseignées par le Mossad lancent une opération à Beyrouth en
représailles à la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich.
Elles y assassinent entre autres le poète Kamal Nasser et deux dirigeants palestiniens Abou Youssef al Najjar et Kamal Adouan.
* 25 Avril 1973:Inauguration du dernier tronçon du boulevard périphérique de Paris.
Premier numéro du quotidien Libération.
Parution du premier Guide du routard.
** EN ALGÉRIE:
* Je n'ai rien trouvé d'interressant pour ce mois en Algérie
10 mai : création du Front Polisario qui revendique l’indépendance totale du Sahara espagnol
Par ailleurs:
* 5 Mai:
France: 5 mai, France : manifestations pour le droit à l'avortement. Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la
contraception (MLAC).
* 17 mai 1973 :
Ville Morte: Mazamet (Tarn). Vue d'ensemble en plongée d'un grand nombre de personnes
couchées au milieu de la rue et sur les trottoirs
(comme si elles étaient mortes), voitures arrêtées portières ouvertes.
Cliché pris lors de l'opération médiatique "Mazamet ville morte" organisée par la Sécurité routière.
Observation : Opération "Mazamet ville morte" ou "La ville rayée de la carte" : opération médiatique organisée par la Sécurité
routière. Durant 15 minutes les habitants de mazamet ont du
se coucher sur la chaussée pour symboliser les 16610 personnes tuées sur les routes de France en 1972
(Mazamet comptait alors environ 16000 habitants). Un film intitulé "Mazamet ville morte" fut offert à l'évènement avec l'appui
de l'ORTF,
** EN ALGÉRIE:
Le 12 juin 1973 , des travailleurs immigrés sans-papiers travailleurs agricoles manifestent dans le calme contre la
circulaire Fontanet, afin d'obtenir une régularisation, et se présentent à la mairie de Grasse pour présenter leurs
revendications.
le maire de la commune Hervé de Fontmichel refuse toute discussion et les fait disperser à la lance incendie.
Une cinquantaine de travailleurs tunisiens sont interpelés. Les tabassages font cinq blessés, dont un grave, chez les
manifestants.
Des expéditions punitives associant des policiers sont menées pendant la nuit. Des affiches signées Ordre
nouveau sont placardées dans la ville pour dénoncer « l'immigration sauvage ».
Louis Blancard, le curé de Grasse organise un mois après les incidents une réunion avec les travailleurs immigrés pour calmer
les esprits et « demande pardon pour ce qu'on leur a fait ».
28 juin 1973 : le Mossad assassinait Mohamed Boudia aux « cent visages »
Ni son visage sympathique, ni son CV officiel ne pouvaient révéler qui était Mohamed Boudia, l’Algérien que les services secrets
israéliens et plusieurs polices européennes traquaient depuis des années, le soupçonnant d’être un des cerveaux de Septembre noir.
Le 28 juin 1973, un peu avant 11h, l’homme monte dans sa Renault 16 garée au 32 rue des Fossés Saint-Bernard dans le
5e arrondissement parisien, non sans avoir discrètement inspecté son véhicule.
À peine assis sur le siège du conducteur, une explosion le tue sur le coup :
le Mossad, connaissant les précautions de l’insaisissable « homme aux cent visages » comme l’aurait appelé Golda Meir, a changé
son mode opératoire en installant une bombe à poussoir sous le siège du conducteur, comme l’a révélé, des années plus tard,
l’ex-agent du Mossad Victor Ostrovsky dans son célèbre ouvrage, Mossad : un agent des services secrets israéliens parle.
Si la presse parisienne conclut rapidement à un « accident », comme le titre L’Aurore, « Tué par sa propre bombe »,
les camarades de Mohamed Boudia savent d’où vient le coup.
L’Algérien, tué à 41 ans, avait remplacé Ali Hassan Salameh, le famueux « Prince rouge », à la tête de Septembre noir,
organisation palestinienne née après le conflit entre l’armée jordanienne et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)
en septembre 1970. Et il figurait sur la liste de l’opération « Colère de Dieu ».
Golda Meir, Premier ministre israélien, avait ordonné au Mossad d’assassiner les têtes pensantes de la prise d’otages des
Jeux olympiques de Munich en 1972. La funeste liste comprenait également le principal cerveau de Septembre Noir, Wadie Haddad
mais aussi Mahmoud Hamchari, Khalil al-Wazir (Abou Djihad) ou encore Kamal Adouan…
Après l’assassinat de l’Algérien, c’est le fameux Carlos qui prendra la tête du réseau européen de l’organisation palestinienne
Alors que Septembre noir multiplie les opérations et les attentats en Europe et que son chef, Ali Hassan Salameh, découvert par
le Mossad, est contraint de se mettre au vert, Mohamed Boudia est choisi pour le remplacer. Et, après l’assassinat de l’Algérien,
c’est le fameux Carlos qui prendra la tête du réseau européen de l’organisation palestinienne.
« printemps noir » en Algérie
La mort d'un lycéen par balles dans une gendarmerie de Beni Douala, une commune de Kabylie, en Algérie, déclenche un mouvement
de contestation plus large.
Il culmine le 14 juin avec une immense manifestation à laquelle participent environ 2 millions de personnes ralliées derrière
un ensemble de revendications.
Par ailleurs:
1er juin :
proclamation de la République en Grèce, provisoirement présidée par le général Papadópoulos.
La junte militaire grecque abolit la monarchie.
3 juin :
un Tupolev 144, avion supersonique soviétique(copie partielle du Concorde, ) présenté au salon du Bourget, explose et
s'écrase sur Goussainville.
L'accident fera en tout 13 morts, dont 5 enfants.
05 juin 1973:
Le roumain Ilie Nastase gagne le tournoi de tennis simple messieurs de Roland Garros contre le yougoslave Nikola Pilic
avec le score de 6-3, 6-3, 6-0.
06 juin 1973
Le gangster Jacques Mesrine s'évade du palais de justice de Compiègne en faisant usage d'une arme à feu
18 juin :
À l'occasion d'une réunion publique parisienne de l'organisation d'extrême droite Ordre nouveau, de violents
affrontements opposent des contre-manifestants gauchistes à la police. Il y aura finalement 73 policiers blessés.
21 juin :
Réunion publique d'Ordre Nouveau à Paris. Violents affrontements entre militants d'extrême gauche, CRS et militants d'extrême
droite.
28 juin :
dissolution de la Ligue communiste en France ; son leader "Alain Krivine" est arrêté et écroué.
Cette dissolution fait notamment suite aux événements du 18 juin
** EN ALGÉRIE:
Je n'ai rien trouvé sur les événements en Algérie en Juillet 1973,
sinon que nous nous souvenons du massacre 61 ans avant le 5 juillet 1962 à Oran....
Par ailleurs:
4 juillet 1973:
Un orage spectaculaire inonde le centre-ville de St Brieuc -
les torrents qui dévalent emportent des voiture et noient 2 personnes.
Le Gouët, fleuve d’habitude si paisible, se transforme en torrent de boue.
Les fortes pluies touchent une bonne partie du département des Côtes d’Armor, puisqu’on relève souvent entre 30 et 50 mm.
La palme revient à Bréhand (124 mm), Plaintel (83 mm) et Ploufragan (53 mm).
11 juillet :
Le vol Varig 820 était un vol régulier de l'ancienne compagnie aérienne brésilienne Varig, entre l'aéroport de Galeão
(Rio de Janeiro) et celui d'Orly (Paris).
En raison d'un feu de cabine, son appareil, un Boeing 707-320C, doit subir le un atterrissage forcé dans un champ de
Saulx-les-Chartreux, commune située à environ 5 km du point de destination.
Cet accident aérien coûte la vie à 123 personnes et laisse 11 survivants (dont 10 membres d'équipage et 1 passager).
09 juillet 1973:
L'Argentine fête son indépendance, accordée par l'Espagne le 9 juillet 1816.
13 juillet 1973
Mise en liquidation de l'usine horlogère de Besançon LIP.
La marque réapparaîtra dans cette même ville en 2014.
17 juillet (Afghanistan) :
Dans une situation diplomatique et économique aggravée, Mohammed Daoud Khan s’empare du pouvoir, destitue le roi, et proclame
une République afghane. Il institue un gouvernement neutraliste.
28 juillet 1973
Le Pérou fête son indépendance vis-à-vis de l'Espagne, obtenue le 28 juillet 1821.
Traditionnellement, les présidents de la république du Pérou prennent leur fonction le 28 juillet.
** EN ALGÉRIE:
Suite aux événements et mouvement militant virulent s’érigeant contre la circulaire Fontanet, en faveur de conditions de travail
et de vie décentes pour les immigrés. Le « Mouvement des travailleurs arabes » (MTA) organise la contestation.
(Voire plus bas les événements en France et particulièrement à Marseille)
Les relations diplomatiques franco-algériennes se tendent à cette occasion, le président Houari Boumedienne dépêche son ministre
des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, mais, faute de garanties suffisantes, le gouvernement algérien annonce en
septembre 1973 la suspension symbolique de l’émigration algérienne vers la France, et menace de rapatrier les Algériens.
Après l'attentat contre le consulat d'Algérie à Marseille, l'ambassadeur algérien dénonce également la complaisance du maire de
Marseille, Gaston Defferre, et l'inaction de la police.
Par ailleurs :
Le 14 août :
**France : évacuation par la police de l'usine Lip de Besançon.
**une nouvelle Constitution entre en vigueur au Pakistan sous l'impulsion d'Ali Bhutto, qui donne sa forme parlementaire au
régime politique actuel.
Le 15 août :
Fin des bombardements américains au Cambodge, marquant officiellement la fin de 12 ans d'affrontements armés
dans le sud-est asiatique.
Le 23 août:
Quelques semaines seulement après le boycott de Wimbledon par plus de 80 joueurs, le premier classement ATP de tous les temps
est publié, avec Ilie Nastase comme premier numéro 1.
Ce classement prouve rapidement son intérêt, et, vite considéré comme légitime par les joueurs et la presse, il deviendra
tellement emblématique que la majorité des joueurs du futur grandiront en rêvant d’être au sommet du classement ATP.
Le24 août
Ouverture du Xe Congrès du Parti communiste chinois
Après des années turbulentes, marquées par la Révolution culturelle et des développements importants en politique étrangère, le
Parti communiste chinois (PCC) se réunit secrètement en Congrès à Beijing.
25 août :
Meurtre d'un chauffeur de bus par une personne algérienne à Marseille déclenche une vague de meurtres racistes.
Le meurtre par égorgement d’un chauffeur de tramway,( Émile Gerlache) le 25 août, par un algérien (Salah Bougrine) provoque une
grande tension dite xénophobe.
Les médias et la classe politique ne le découragent pas.
La virulence des discours et la violence des actes (dix immigrés algériens sont assassinés) provoquent de nombreuses réactions
d’indignation. L’opinion marseillaise se divise autour de la question du cosmopolitisme. Au même moment, un mouvement militant
virulent s’érige contre la circulaire Fontanet, en faveur de conditions de travail et de vie décentes pour les immigrés.
Le Mouvement des travailleurs arabes (MTA) organise la contestation. Dans ces conditions, Marseille attire les attentions d’une
Population française qui s’inquiète de la question de l’immigration.
MTA issu de la mobilisation pro-palestinienne (Septembre noir) le MTA s’est engagé en France contre les dites violences
faite aux immigrés, se référant à la guerre d’Algérie dite anticolonial
Et articule son discours sur la lutte antiraciste Française…dans le but d’éveiller les Français vers une solidarité envers les
travailleurs immigrés arabe.
À Marseille, le 29 août, le soir même des obsèques d'Émile Gerlache, le brigadier François Canto abat froidement un jeune algérien,
Ladj Lounès.
Rachid Mouka est découvert le 24 août le corps criblé de balles; Abdel Wahab Hemahoum est tué à coups de madrier
le 26 août sur le Vieux-Port au cours d'une bagarre générale; Hamou Mebarki, décède le 29 août, le crâne défoncé par son
employeur;
Saïd Aounallah est abattu le 26 août près de l'autoroute nord de Marseille, son corps est retrouvé près d'un dépôt de bus dans le
centre-ville ; Saïd Ghilas est blessé mortellement le 28 août dans le quartier Saint-André de Marseille…..
À Toulouse, dans la nuit du 27 au 28 août, 50 « paras » du 9e régiment organisent une ratonnade qui fait plusieurs blessés.
Le journal Le Monde du 30 août évoque une « expédition punitive » menée à la suite d'une bagarre survenue lors d'un bal ledimanche
précédent, au cours de laquelle deux militaires ont été blessés. En dépit du fait que le 9e RCP a été aussitôt consigné, une
cinquantaine de paras ont réussi à faire le mur et agressent plusieurs Nord-Africains. L'un d'entre eux sera hospitalisé.
Les cinquante soldats qui ont pris part à l'expédition ont été envoyés en manœuvres spéciales à titre disciplinaire.
À la Ciotat, dans la nuit du 28 au 29 août, un Algérien est abattu à la sortie d’un café et un cocktail Molotov est jeté dans une
entreprise où travaillent majoritairement des Algériens.
Les relations diplomatiques franco-algériennes se tendent à cette occasion,
25 et 26 août :
Rassemblement à La Cavalerie (commune située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie) de 80 000 personnes par les
Paysans-travailleurs contre l'extension du camp militaire du Larzac.
** EN ALGÉRIE:
* 5/9 septembre 1973:
Le président algérien Houari Boumédiène est l'hôte du 4e Sommet de la conférence des pays non-alignés à Alger.
On y retrouve 57 chefs d'État, comme le leader cubain Fidel Castro et le président libyen Mouammar Khadafi, ainsi que
des personnalités marquantes du mouvement tiers-mondiste comme le chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP),
Yasser Arafat.
Le sommet de 1973 est marqué par la division interne entre plusieurs leaders, notamment Castro et Khadafi.
Castro est perçu comme trop proche du bloc soviétique, ce qui nuirait au statut de neutralité des non-alignés.
Houari Boumédiène trouve toutefois un terrain d'entente en centrant les débats sur le droit au développement économique
et en proposant de lutter pour un nouvel ordre économique mondial.
Étant donné l'absence d'un secrétariat permanent, les résolutions adoptées par les non-alignés en 1973 reflètent
beaucoup la vision de Boumédiène voulant que le principal clivage mondial soit celui entre les puissances industrielles
et le Tiers-monde.
Depuis la guerre des Six jours, en 1967, le président algérien est fort actif sur la scène internationale.
Il y défend avec conviction la cause des pays arabes. Boumédiène avertit les participants à la conférence que
la politique de détente menace de créer des tensions dans les relations entre les États privilégiés et le reste de
l'humanité. Il appelle également les leaders du Tiers-monde à provoquer une transformation radicale de la situation
internationale en mobilisant toutes les ressources disponibles pour le bénéfice de leurs pays.
L'appel de Boumédiène trouvera un écho un mois plus tard, alors que les membres de l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (OPEP) déclencheront un embargo pétrolier qui aura de lourdes conséquences sur l'économie occidentale.
** Par ailleurs:
** 1 Septembre:
la Libye annonce la nationalisation à 51 % des actifs des compagnies pétrolières
* 11 Septembre 1973:
Coup d'État au Chili:
Livres, revues et journaux politiques sont brûlés par des soldats.
le gouvernement du Chili est renversé par un coup d'État militaire appuyé par les États-Unis.
** 13 Septembre:
France: Inauguration de la tour Montparnasse
** 23 septembre :
de nouvelles élections portent Juan Perón au pouvoir en Argentine avec 60 % des suffrages. Il lance la
« reconstruction nationale »
** 24 septembre,: l’Armée révolutionnaire du peuple est mise hors la loi et il semble que Perón va réprimer les forces
de gauche. Il réactive l’alliance avec les syndicats (Acte de compromis national). Le 25 septembre, le secrétaire général de
la CGT argentine est assassiné. Le 26 septembre, c’est au tour du président de la Jeunesse péroniste
** EN ALGÉRIE:
Octobre 1973 marque une des ruptures les plus importantes de notre histoire contemporaine.
Une période de crise économique de longue durée est ouverte par un évènement politique et militaire retentissant :
la guerre du kippour - qui est aussi la guerre du Ramadan.
guerre du Kippour. Nixon met ses forces nucléaires en état d’alerte quand l’Union soviétique paraît vouloir profiter
des circonstances.
Le contexte:
6 octobre 1973 :
Déclenchement de la Guerre du Kippour ; offensives égyptienne et syrienne le long du canal de Suez
(que traversent les troupes égyptiennes) et sur le plateau du Golan (sur lequel avancent les troupes syriennes)
06-08 octobre 1973 :
Situation extrêmement difficile pour les forces israéliennes
09 octobre 1973 :
stabilisation dans le Sinaï et le Golan
11-22 octobre 1973 :
Israël reprend l’initiative dans le Golan et commence à progresser vers Damas ; contre-attaques multiples arabes
14 octobre 1973 :
offensive égyptienne pour tenter de soulager la pression contre la Syrie ; échec total ; début du pont aérien américain
(opération Nickel Grass) au bénéfice d’Israël
15-18 octobre 1973 :
Combats de la « Ferme chinoise » et traversée du canal de Suez par les troupes israéliennes
18-21 octobre :
Percée des forces israéliennes en Afrique (ouest du canal de Suez)
23 octobre 1973 :
cessez-le-feu dans le Golan
24 octobre 1973 :
combats de rue à Suez, échec d’une attaque israélienne contre la ville
25 octobre 1973 :
cessez-le-feu fragile le long du canal de Suez
Images de la guerre du kippour
** Par ailleurs:
*1er octobre,
Allemagne:La Stasi autorise les agents de la police politique à tirer sur quiconque essayerait de passer à travers le mur
de Berlin
*17 octobre :
début du premier choc pétrolier. les représentants des pays arabes pétroliers (OPAEP), réunit à Koweït, mais pas l’Iran,
décident une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière jusqu’à évacuation des territoires occupés et
reconnaissance des droits des Palestiniens
L’embargo de l’OPEP sur le pétrole et la hausse des prix provoquent une récession.
L'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) annonce qu'elle réduira son débit de pétrole,
tant que les États-Unis ne changeront pas leur politique au Moyen-Orient.
La veille, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) annonçait une hausse de 17% du prix du brut et une
augmentation de 70% des taxes aux compagnies pétrolières.
* 24 octobre :
suite guerre du Kippour
La résolution 339 exige le retrait des Israéliens sur leurs positions du 22 octobre.
L’Union soviétique propose une intervention militaire conjointe avec les États-Unis pour séparer les belligérants, mais
Henry Kissinger refuse. Les Soviétiques sont prêts à agir unilatéralement.
Kissinger décide alors de mettre en état d’alerte toutes les forces américaines du secteur atlantique, y compris l’aviation
stratégique nucléaire.
La résolution 340 réitère l’ordre de cessez-le-feu et crée une Force d'urgence des Nations unies (FUNU). devant la tension
internationale, Israël accepte le cessez-le-feu.
** EN ALGÉRIE:
Début du premier «choc pétrolier»
Suite guerre du Kipour: Les Algériens regrettent que la guerre ait tourné court et se montrent réservés sur les chances de paix
L'attitude de Moscou et celle du Caire sont jugées décevantes
Alger. - Les Algériens sont à la fois mécontents et inquiets de l'évolution de la situation au Proche-Orient.
Le cessez-le-feu accepté par l'Égypte a été pour eux une première déception.
La reprise des relations diplomatiques entre Le Caire et Washington en a été une autre, de même que la tournure prise, depuis,
par les événements.
Le rôle prépondérant joué par les États-Unis les irrite autant que la façon dont les Égyptiens mettent les capitales arabes
devant le " fait accompli ".
Les dirigeants algériens ont l'impression d'avoir été floués - même s'ils évitent de le dire publiquement - car ils pensaient
que l'Égypte mènerait une " longue guerre de libération " ; c'est dans cette perspective qu'ils avaient déployé une intense
activité sur le double plan de la diplomatie et du soutien matériel à l'Égypte et à la Syrie
** PAR AILLEURS:
* 7 Novembre:
Le président Nixon annonce le Projet d''Independence, une initiative qui vise à rendre le pays indépendant du pétrole importé
d'ici l'année 1980.
* 11 novembre :
L'Égypte et Israël signent un cessez-le-feu. Accord technique du « kilomètre 101 » entre Israël et l’Égypte sous les auspices
de Kissinger. Il permet de ravitailler l’armée égyptienne et des échanges de prisonniers.
* 25 novembre, Grèce :
Yeóryos Papadópoulos est renversé et remplacé par le général Phaedon Gizikis qui se proclame chef de l’État et la Loi martiale
* 26 - 28 novembre :
VIe sommet arabe d’Alger qui réitère les objectifs des États arabes face à Israël :
Libération totale des terres conquises en 1967,
Libération de la Jérusalem arabe et refus de toute atteinte à la souveraineté de cette dernière,
Rétablissement des droits nationaux du peuple palestinien.
Il exige la fin du soutien militaire et économique de l’Europe occidentale à Israël et la suppression de l’embargo sur
les ventes d’armes aux pays arabes.
Il demande aux États-Unis une meilleure considération de la cause arabe.
Il réitère la nécessité du soutien des pays de l’Est à la cause arabe et la poursuite des livraisons d’armes.
Les États-Unis doivent infléchir leur politique jugée trop favorable à Israël, tout comme l’Europe occidentale et le Japon.
!!!!
* 28 novembre : Reconnaissance par la Ligue arabe de l'OLP comme seul représentant du peuple palestinien.
** EN ALGÉRIE:
Le 14 décembre 1973
Attentat au consulat d'Algérie de Marseille fait quatre morts et vingt blessés.
Il est revendiqué par le groupe Charles-Martel composé d'anciens de l'OAS et de nostalgiques de l'Algérie française,
mais ses auteurs ne seront jamais identifiés.
Après l'attentat contre le consulat d'Algérie à Marseille, l'ambassadeur algérien dénonce également la complaisance du maire
de Marseille, Gaston Defferre, et l'inaction de la police.
Document Vidéo INA
Après le long et impressionnant défilé à travers les rues de Marseille, dont l'importance semble les avoir surpris eux-mêmes,
les travailleurs immigrés paraissent avoir pris la mesure de leur nombre et de leur détermination. Ainsi, une partie d'entre eux
semblaient, dimanche soir 16 décembre, décidés à exprimer une nouvelle fois leur deuil et leur indignation après l'attentat contre
le consulat d'Algérie.
Ils étaient près de huit mille - quinze mille selon l'Amicale des Algériens, trois mille selon la police - pour accompagner,
à travers toute la ville, le convoi funèbre des victimes de l'explosion du consulat général d'Algérie.
L'atmosphère était particulièrement tendue, mais il n'y eut aucun incident véritable si ce n'est au moment de la dispersion,
sur l'intervention de la police.
En fin de matinée dimanche, la rue d'Aix, au cœur du quartier arabe, d'ordinaire si animée, avait commencé à se vider.
Les étals de la rue des Chapeliers étaient déjà repliés. On se rendait par petits groupes à l'autre extrémité de la ville,
vers l'hôpital de la Timone, où étaient déposés les corps des " frères " morts au consulat.
Après une brève prière prononcée par l'iman, le convoi s'est lentement formé sous les cris des pleureuses.
En tête du cortège s'était placé M. Bedjaoui, ambassadeur d'Algérie en France, entouré du consul général à Marseille et des
membres de la mission d'information déléguée par le gouvernement algérien. Suivaient quelques représentants des organisations
syndicales françaises et du parti communiste.
Très rapidement, la foule devait déborder le service d'ordre de l'Amicale des Algériens pour se presser et se bousculer autour
des quatre voitures funéraires aux cris de " Dieu est grand, Dieu est unique. " A deux reprises, M. Bedjaoui, visiblement
inquiet, a dû intervenir pour lancer un appel au calme. Mais alors que le flot houleux s'engouffrait dans la rue de Rome,
en plein cœur de la ville - sous la pression de la foule, le défilé avait été détourné du parcours initialement prévu,
- des milliers de voix se sont mises à scander : " A bas les racistes ", à l'étonnement des passants qui ne s'attendaient pas
à pareille démonstration.
Après avoir franchi la Canebière, le cortège a traversé le quartier arabe de la porte d'Aix et de l'entrée de l'autoroute sur
laquelle s'engagèrent plusieurs centaines de personnes, avant que les quatre voitures funéraires puissent se dégager et gagner
l'aéroport de Marignane, où un avion spécial devait emporter les dépouilles mortelles, ainsi que M. Bedjaoui, rappelé en
consultation à Alger.
L'Amicale des Algériens en France - qui est d'obédience gouvernementale et critique les menées " gauchistes " du M.T.A. -
souhaitait de son côté prendre contact avec les syndicats afin de déclencher une grève unitaire d'une heure.
Rappelons que le M.T.A. était déjà responsable du mot d'ordre de grève en septembre dernier dans la région de Marseille,
puis à Paris.
Les travailleurs immigrés de Bordeaux observeront lundi une journée de grève pour protester contre l'attentat.
Cette journée, organisée à l'appel des délégations locales du Mouvement contre le racisme et l'antisémitisme et pour la paix
(M.R.A.P.) et de l'Association de soutien aux travailleurs immigrés, se terminera par un rassemblement place Saint-Michel,
en plein cœur du quartier où sont logés de nombreux travailleurs immigrés.
À Paris, une vingtaine d'organisations, dont le P.S.U., la Cause du peuple, le Mouvement des travailleurs algériens, le Comité
de soutien à la lutte du peuple chilien, le Comité de défense des droits et de la vie des immigrés et Rouge,
" appellent les travailleurs et tous les antifascistes " à manifester lundi 17 décembre, à 18h.30, place de Stalingrad.
La grève était envisagée et le Mouvement des travailleurs arabes (M.T.A.) a annoncé, ce lundi matin, que de nombreux ouvriers
nord-africains auraient débrayé dans plusieurs entreprises marseillaises.
L'Amicale des Algériens en France - qui est d'obédience
gouvernementale et critique les menées " gauchistes " du M.T.A. - souhaitait de son côté prendre contact avec les syndicats
afin de déclencher une grève unitaire d'une heure.
Rappelons que le M.T.A. était déjà responsable du mot d'ordre de grève en septembre dernier dans la région de Marseille, puis
à Paris.
Les travailleurs immigrés de Bordeaux observeront lundi une journée de grève pour protester contre l'attentat.
Cette journée, organisée à l'appel des délégations locales du Mouvement contre le racisme et l'antisémitisme et pour la paix
(M.R.A.P.) et de l'Association de soutien aux travailleurs immigrés, se terminera par un rassemblement place Saint-Michel,
en plein cœur du quartier où sont logés de nombreux travailleurs immigrés.
À Paris, une vingtaine d'organisations, dont le P.S.U., la Cause du peuple, le Mouvement des travailleurs algériens,
le Comité de soutien à la lutte du peuple chilien, le Comité de défense des droits et de la vie des immigrés et Rouge,
" appellent les travailleurs et tous les antifascistes " à manifester lundi 17 décembre, à 18h.30, place de Stalingrad.
Par AILLEURS:
Suite du Choc Pétrolier:
22-23 décembre : la conférence de l'OPEP tenue à Téhéran décide d'augmenter le prix du baril de pétrole brut qui atteint
11,65 dollars (contre 2,9 en octobre).
25 décembre : les ministres de l'OPAEP réunis au Koweït décident d'abandonner la réduction mensuelle de production
ponctuelle de 5 %.
1er décembre :
la rupture des relations diplomatiques entre la Libye et l’Égypte après des dissensions survenues
pendant la guerre du Kippour marque l’échec de l’Union des Républiques arabes.
Suite au VIe sommet des Chefs d'État arabes les 26 - 28 novembre à Alger
qui proclame pour la première fois que l’OLP est « le représentant du peuple palestinien » et réitère les objectifs des
États arabes face à Israël
03 décembre1973:
La sonde spatiale américaine ´Pionneer -10´, lancée le 03/03/1972, passe à 140000 km de Jupiter.
On découvre que des agents de la DST déguisés en plombiers sont en train d'installer des micros dans les futurs locaux du journal
satirique "Le Canard Enchaîné" : c'est "L'affaire des plombiers".
Une conséquence de cette affaire fut l'augmentation du tirage du Canard qui passa de 450 000 exemplaires à plus d'un million
dans la semaine suivant les révélations.
L'affaire des plombiers, par son retentissement, a indirectement conduit le Premier ministre, Pierre Messmer et le président
de la République, Georges Pompidou, deux mois et demi après les faits, à permuter les ministres de l'Intérieur (Raymond Marcellin)
et de l'Agriculture (Jacques Chirac)
Le Canard enchaîné salua alors son départ pour le ministère de l'Agriculture par la manchette
« De la matraque à la charrue ».
L'affaire des plombiers est l'un des éléments qui a contribué à la victoire de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection
présidentielle de 1974, et à la montée en puissance de Jacques Chirac.
Du 13 au 18 décembre
: Henry Kissinger effectue une navette entre les pays arabes et Israël pour préparer la conférence
de Genève.
21 décembre :
ouverture de la conférence de Genève.
Syriens et Égyptiens, soucieux d’obtenir un retrait militaire israélien, sont disposés à céder sur la question palestinienne.
Un comité technique militaire, chargé du désengagement des belligérants, est mis en place.
22 décembre : l’Iran intervient militairement à Oman pour combattre la rébellion marxiste-léniniste du Dhofar,
soutenue par l’Irak. La guerre du Dhofar durera jusqu’en 1976 et se solde par la victoire des forces irano-omanaises.
20 décembre 1973:
Le président espagnol franquiste Luis Carrero Blanco est assassiné à Madrid par l'organisation indépendantiste basque
d'extrême-gauche.
28 décembre 1973:
Alexandre Soljenitsyne fait paraître "l'Archipel du Goulag".
Le livre sera critiqué non seulement en Russie, mais aussi par le parti communiste français.