Graphique des Températures aux Issambres:
Conditions Météo Observées aux Issambres:
L'été s'installe....
..Les touristes aussi!!!
**J'ai trouvé sur Internet les prévisions suivantes:
Tendance moyenne dans le Var donnée par AcuWeather pour le mois de Juillet 2024:
Nota: les images entourées en rouge sont des années catastrophes avec des victimes...
Cette tempête estivale est liée à une dépression atlantique arrivée par la Bretagne l’après-midi du 6 juillet,
avant de longer les côtes de la Manche la nuit suivante.
Le vent atteint 166 km/h à Brest.
Il dépasse les 100 km/h sur toute la Bretagne et à proximité de la Manche.
Il est relevé 119 km/h au Bourget.
Cette tempête fait de très nombreux dégâts matériels et de nombreuses victimes, principalement sur la Bretagne et près des côtes
de la Manche :
on dénombre une trentaine de morts et de nombreux blessés.
Cette tempête a surpris tout le monde par la période à laquelle elle s’est produite (en plein été) et par la rapidité avec
laquelle elle s’est formée : elle est apparue moins de 24 heures avant de toucher les côtes françaises.
Tous les campings de Bretagne et ceux près de la Manche vivent une soirée du 6 juillet et une nuit du 6 au 7 juillet très agitées.
De nombreuses tentes sont soufflées, des caravanes sont couchées et des chalets sont endommagés.
Une véritable panique envahi tous les campings de la région.
Dans tout le secteur, nombreux sont les arbres arrachés, les tuiles emportées et les lignes téléphoniques ou électriques
arrachées.
Le chapiteau du cirque Bouglione est soufflé à Audierne, les vitres du palais des festivals de Dinard explosent littéralement.
Pluviométrie du 6 juillet 1969:
La tempête est également associée à quelques pluies. En général ces pluies restent tout a fait raisonnables
c’est-à-dire sans excès. Ce n’est qu’en Bretagne et en Normandie que les pluies sont plus importantes.
Ainsi le 6 juillet 1969 il tombe 10 à 30 millimètres en 24 heures, soit près de 15 jours de pluie pour la saison.
En Bretagne les monts d’Arrée recueille jusqu’à 40 mm soit près d’un mois de pluie.
Mais c’est au département de la Manche et à la pointe du Cotentin que revient la palme des plus fortes pluies.
En ce 6 juillet 1969, il tombe en 24 heures jusqu’à 60 mm avec même 66,6 mm à Digulleville.
Cela représente plus d’un mois de pluie pour la région en cette saison. Signalons enfin que certaines zones
montagneuses du Sud de la France reçoivent 30 mm sur la journée du 6 juillet. De tels cumuls y sont assez fréquents l’été, par
instabilité orageuse le plus souvent.
La houle
Un autre phénomène est associé à cette tempête : il s’agit de la formation d’une forte houle.
Au départ, des creux de 4 mètres se forment au large de la Bretagne le 6 juillet dans l’après-midi.
Puis cette houle rentre en Manche où elle s’amplifie rapidement.
Dans la soirée, puis dans la nuit du 6 au 7, la houle atteint les 8 mètres en Manche. Et on peut raisonnablement
estimer que des creux de 10 à 12 mètres se sont localement produits, en particulier dans la baie de Saint-Malo.
Le 7 juillet la houle s’atténue rapidement tout en gardant une amplitude proche des 4 mètres au large de la
Bretagne et en Manche.
Un tel phénomène de houle est déjà qualifié de très important en saison hivernale, mais en plein été c’est
exceptionnel.
En raison de l’afflux touristique près des côtes, beaucoup de gens pris de cours se retrouvent livrés à
eux-mêmes face aux dangers de la mer.
Remarques :
Après le passage de la tempête dans le Nord-Ouest les 6 et 7 juillet 1969, le vent se renforce également renforcé
près de la Méditerranée entre le 7 et le 8 juillet 1969. Toutefois les valeurs restent généralement inférieures à
100 km/h à 2 exceptions :
le Mont Aigoual, où le vent atteint les 115 km/h le 7, puis les 112 km/h le 8
le Cap Corse, où le vent souffle jusqu’à 101 km/h le 7, puis jusqu’à 133 km/h le 8
Pour ces 2 sites, il ne s’agit pas de valeurs exceptionnelles.
Impacts socio-économiques
Cette tempête fait de très nombreux dégâts matériels et de nombreuses victimes, principalement sur la Bretagne et
près des côtes de la Manche : on dénombre une trentaine de morts et de nombreux blessés. Cette tempête a surpris
tout le monde par la période à laquelle elle s’est produite (en plein été) et par la rapidité avec laquelle elle
s’est formée :
elle est apparue moins de 24 heures avant de toucher les côtes françaises.
Tous les campings de Bretagne et ceux près de la Manche vivent une soirée du 6 juillet et une nuit du 6 au 7
juillet très agitées. De nombreuses tentes sont soufflées, des caravanes sont couchées et des chalets sont endommagés.
Une véritable panique envahi tous les campings de la région. Dans tout le secteur, nombreux sont les arbres
arrachés, les tuiles emportées et les lignes téléphoniques ou électriques arrachées. Le chapiteau du cirque Bouglione est
soufflé à Audierne, les vitres du palais des festivals de Dinard explosent littéralement. À Granville la toiture de la
chapelle Notre-Dame du Cap Lihou est sérieusement endommagée…
Enfin étant donné la saison, de très nombreux plaisanciers et pêcheurs sont en mer au moment où la tempête se
déclare :
nombre d’entre eux disparaissent.
Qui sont les victimes de l'Avanlanche 2012 ?
Elles faisaient partie d'un groupe de 28 personnes, parties à 1h30 du matin du refuge des Cosmiques, à quelque
3 600 mètres d'altitude.
Les alpinistes morts sont deux Espagnols, trois Allemands, un Suisse et trois Britanniques, dont un guide.
Leurs cordées ont été surprises par une coulée de neige à 4 000 mètres d'altitude, sur la face nord du
Mont Maudit, voie d'ascension empruntée par les milliers d'alpinistes qui se lancent chaque été à l'assaut du Mont-Blanc.
Neuf blessés légers ont été évacués vers l'hôpital de Sallanches, parmi lesquels un des deux guides, français,
accompagnant les cordées,
Devons-nous nous plaindre
Entention les campings peuvent être à la fête...