Nota: J'suis pas météorologiste: "C'est pas moi, c'est LUI", c'est Google!!!
mais si vous voulez ajouter un autre § me le faire savoir...
Mais voilà comment présenter en "Beauté"
la METEO...(->Lancer la Vidéo)
je ne serai jamais pas aussi bon .... pourtant je m'entraîne....!
Le temps, comme chacun peut s'en rendre compte, est variable et les processus qui interviennent pour lui
donner tel ou tel aspect sont multiples et interactifs.
La météorologie est une science très complexe dans
laquelle
interviennent plusieurs disciplines scientifiques allant des mathématiques à la chimie en passant par la
cosmologie
et la physique.
Elle fait aussi appel à des notions techniques dont la spécificité peut dérouter l'auditeur ou le lecteur de
bulletins
météorologiques non averti.
Mais le météorologiste n'a d'autre possibilité, pour décrire le temps qu'il prévoit, que de faire appel ces
notions techniques particulières.
LES SAISONS ...
Le principe de la prévision numérique du temps est de simuler sur un ordinateur l’évolution de l’atmosphère
de
manière réaliste, plus vite qu’elle ne se déroule dans la réalité.
Cette simulation repose sur les lois physiques qui gouvernent l’évolution atmosphérique. Les principales sont
celles de
la mécanique des fluides.
Elles sont complétées par celles d’autres processus présents dans l’atmosphère : des changements d’état (l’eau
se condense
ou s’évapore), beaucoup de turbulence et de nombreuses interactions avec la surface et même l’espace.
La première étape de la démarche consiste à formuler des hypothèses cohérentes sur la nature du milieu
atmosphérique et les
principales interactions en jeu dans son évolution.
Par exemple, on suppose l’atmosphère composée d’un mélange idéal de gaz parfaits chargé de particules solides
ou liquides.
Ces hypothèses reçoivent une traduction mathématique rigoureuse qui conduit à décrire les différentes
interactions à
laquelle est soumise une particule fluide de masse unité (ou de volume unité) pendant un temps infinitésimal.
On obtient ainsi un système d’équations différentielles non-linéaires qui respecte de grands principes physiques,
comme
la conservation de l’énergie ou de la masse.
Il s’agit alors de trouver des solutions à ce système d’équations.
Sur le plan mathématique, il s’agit d’un problème dit aux conditions initiales . La construction de solutions à
partir
d’équations différentielles fait intervenir des termes inconnus nouveaux qui sont déterminés par la connaissance
d’un état
initial . Ceci introduit un élément fondamental, la nécessité de représenter le temps qu’il fait au début de la
prévision
avec la même forme physique et mathématique que celle qui intervient dans le système d’équations à résoudre.
On sait peu de choses sur les propriétés mathématiques des systèmes d’équations utilisés pour la prévision du
temps.
Ils représentent des systèmes dynamiques très complexes, dissipatifs, forcés. Ils présentent pour la plupart une
sensibilité à l’état initial elle-même assez compliquée, fonction du temps qu’il fait et du type de phénomène
examiné.
Elle se traduit par l’existence de solutions très différentes à partir de certains états initiaux très voisins.
C’est un
autre aspect fondamental qui transparaît ici, celui de la prévisibilité limitée de l’atmosphère.
On sait peu de choses, en particulier, on ne connaît pas de solution générale à ces équations. Aussi, on
s’efforce d’en
calculer des solutions approchées .
Pour cela, les différents termes des systèmes d’équations sont formulés sous la forme d’opérations arithmétiques
élémentaires :c’est la discrétisation . Elle se fonde sur une branche des mathématiques, l’analyse numérique .
Ceci conduit à un algorithme : connaissant l’état initial, il permet en principe de calculer de proche en proche
les états
successifs à venir.
Ceci représente toutefois un très grand nombre d’opérations, même si elles sont élémentaires. Aussi, dernière
étape,
l’algorithme est mis en œuvre grâce à un programme d’ordinateur . Ce programme doit adapter l’organisation des
calculs
aux caractéristiques du calculateur. On a besoin pour cela de maîtriser les techniques de l’informatique pour le
calcul de
pointe .
Le tout constitue un modèle numérique de prévision atmosphérique.
Ainsi qu’on l’a dit, l’algorithme de simulation fonctionne si on lui donne un état initial. Pour décrire le
temps qu’il
fait, la météorologie dispose d’observations de l’atmosphère . Elles sont concentrées ici, intermittentes là,
rares et
dispersées ailleurs. Elles sont parfois directes, comme celles d’un thermomètre qui parcours l’atmosphère
accroché à un
ballon. Elles sont de plus en plus souvent indirectes : tout une panoplie de satellites mesure non pas une
température à
un endroit donné, mais du rayonnement émis et propagé le long de courbes, les radars mesurent de leur côté
les propriétés
d’une impulsion électromagnétique renvoyée par l’atmosphère et non de la pluie.
L’ assimilation des données a pour objet de transformer toutes ces données disparates en une description
cohérente de
l’état initial sous la forme des variables nécessaires à la simulation
Cette dernière se formalise comme un problème d’optimisation statistique . Sa résolution fait ensuite aussi
appel à de
l’algorithmique et de la programmation.
On a récemment parlé dans et les médias la presse écrite, des étonnantes formations nuageuses singulières
que sont
les "trou de Virga"
Les ""trous de Virga"" se présentent ordinairement sous la forme d’une ouverture dans le centre d’une couche
nuageuse
donnant l’impression d’une fenêtre ouverte vers le ciel
Bien que la "virga" ne produise pas d'accumulations de pluie ou de neige au sol, elle peut avoir différents
effets
non négligeables :
- Une "virga" de cristaux de glace venant d'un cirrus peut ensemencer d'autres nuages plus bas dans la
TROPOSPHERE si quelques cristaux
subsistent, particulièrement en condition de soulèvement
OROGRAPHIQUE
- La production de "virga" de fortes pluies qui se produit sous un nuage d'orage
CUMULONINBUS
qui dans des régions sèches, peut mener à un très fort courant descendant.
Ce dernier donnera une rafale descendante violente au sol, parfois accompagnée d'un réchauffement soudain ;
La différence de mouvement vers le haut et le bas, entre les zones de "virga" et celles sans précipitations, vont
créer des conditions de turbulence sous le nuage quipeuvent être dangereuses aux aéronefs
Vous n’avez rien compris? C’est pas grave, moi non plus.
L’essentiel, c’est que c’est super joli.
Ci dessous une vidéo et des photos trés rares de "trou de virga " :
Vidéos trou de virga(Lancer les vidéos..)
Pour revenir sur le site cliquer sur la fléche en haut à gauche de la vidéo