Musique d'"Ennio Moricone": "Il était une fois dans l'Ouest...."
ou "Il était une fois en Algérie..."
PARTIR Exode Juillet 1962
Vidéo sur une chanson d'Alain Barrière
Vous pouvez agrandir à votre guise les documents souvenirs ci-dessous en faisant "Ctrl + molette"
Images de conférence de Bernard DONVILLE (Cercle Algérianiste)
***PLAN GENERAL
** 1 La calle
** 2 BÔNE
** 3 PHILIPPEVILLE
** 4 Corniche CONSTANTINE
** 5 BOUGIE
** 6 DELLYS
** 7 D'ALGER à TIPAZA
** 8 Côte ZACCAR CHERCHELL/TENES
** 9 ORAN Arzew/Oran
** 10 Ouest ORANIE
Historique:
- 1848 (4 mars) : l'Algérie est considérée comme partie intégrante du territoire français
- 1848 (9 décembre) : les provinces d'Alger, Constantine et Oran deviennent trois départements
- 1902 (24 décembre) : les 6 territoires sahariens, administrés par les 3 départements (2 chacun), forment les Territoires du Sud
- 1905 (14 août) : les Territoires du Sud sont organisés en 4 territoires : Aïn-Sefra, Ghardaïa, Oasis, Touggourt
- 1951 (1er août ?) : mise en place des codes de département 91 à 94.
- 1955 (7 août) : création du département de Bône, formé d'une partie de Constantine
- 1956 (28 juin) : réforme administrative, les 3 anciens départements sont subdivisés chacun en 4 parties
- 1957 (10 janvier) : les Territoires du Sud forment l'Organisation commune des régions sahariennes
- 1957 (20 mai) : les 12 subdivisions créées l'année précédente deviennent départements et remplacent les anciens
- 1957 (1er juillet) : mise en place de 13 nouveaux codes de départements (9A à 9M, plus 9T pour les Territoires du Sud),
en remplacement des codes 91 à 94
- 1957 (7 août) : les Territoires du Sud sont divisés en 2 départements
- 1958 (17 mars) : création de 3 nouveaux départements (Aumale, Bougie, Saïda), avec modifications des limites des
départements de Batna, Bône, Constantine, Médéa, Oran, Sétif et Tiaret
- 1958 (28 avril) : mise en place de 3 nouveaux codes de départements, 9N, 9P et 9R pour les 3 nouveaux départements
- 1959 (7 novembre) : suppression des départements d'Aumale et Bougie (et abandon des codes 9N et 9P), avec modifications
des limites des départements de Batna, Bône, Constantine, Médéa, Oran, Saïda et Sétif
- 1961 (?) : mise en place de 2 nouveaux codes de départements, 8A et 8B pour remplacer 9T
- après l'indépendance en 1962, les 15 départements (9A, 9B, 9C, 9D, 9E, 9F, 9G, 9H, 9J, 9K, 9L, 9M, 9R, 8A, 8B) ont perduré
jusqu'en 1978 (leurs codes ont été utilisés jusqu'en 1964)
** Rapatriement de toutes les archives de l'Eglise Catholique d'Algérie en France :
(baptêmes, confirmations, mariages, obsèques.)
Ces archives ont été rassemblées dans trois monastères de religieuses, près de Valence, à Aix et à Nîmes.
Adresses où consulter les archives :
- Pour le diocèse d'Oran (Archives de 1880 à nos jours)
Dominicaines de Taulignan
La Clarté Notre Dame
26770 TAULIGNAN
Tél. 04 75 53 55 11
- Pour le diocèse de Constantine
16, avenue Paul Cézanne
13090 AIX EN PROVENCE
Tél. 04 42 23 08 17
- Pour l'Archidiocèse d'Alger (Archives de 1842 à nos jours)
Monastère des Clarisses
34, rue de Brunschwick
30000 NÎMES
Tél. 04 66 26 66 76
Vidéo 1°REP
Je vous invite à aller plus bas:
§ seront mis au fur et à mesure...
Exposé sur la grande poste d'Alger
Un détachement de tirailleurs algériens de l'armée française, sous le commandement
d'un jeune lieutenant kabyle il y a eu la FUSILLADE avec 80 morts et 200 Blessés....
Le soir même, s'exprimant à la télévision, le général de Gaulle n'aura pas un mot pour les victimes de ce drame
De Pierre MONTAGNON
Ancien élève du Prytanée militaire de La Flèche et de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, il sert comme officier au 2e REP
en Algérie.
Il est blessé le 18 décembre 1956 dans la région d’El Mezeraa au sud de Tebessa.
En avril 1961, il est l'un des officiers qui rallie le régiment au putsch des généraux.
À la suite de l'échec du putsch, il devient un des cadres opérationnels de l'Organisation armée secrète (OAS) où il est
responsable du secteur est d'Alger (le quartier Hussein-Dey).
En mars 1962, après l'échec du soulèvement de Bab el Oued et la tuerie de la rue d'Isly où l'armée tire sur la foule des
manifestants pieds-noirs, le capitaine Montagnon prend le maquis dans le massif de l'Ouarsenis.
À la tête de 80 hommes, Montagnon et un groupe d'officiers gagnent la région d'Orléansville, afin de combattre le FLN et de créer
une zone « libérée ».
L'opération fait long feu et, en avril 1962, encerclé par l'armée française, le capitaine Montagnon doit se rendre.
En janvier 1963, il est condamné à six ans de réclusion et, à la faveur d'une amnistie, libéré en décembre 1964.
Musée Mayer van den Bergh à Anvers Belgique.
Peinture de l'an 1681 du peintre Lorenzo A. Castro d'origine portugaise exilé en Belgique. (1640-1700).
Le tableau à été fait au port d'Anvers en Belgique où cette dame et son équipage on accosté sur leur chemin vers
l'Islande pour acheter des esclaves d'Europe du nord pour les vendre à la ville Dellys Algérie.
La corsaire algérienne, est un tableau qui montre une des rares femmes acceptées dans la marine algérienne,
de l'époque médiévale
La marine algérienne à dominer la méditerranée pendant presque 4 siècles, et les villes portuaires algériennes
étaient des haut lieu de vente d'esclaves européens, dont leurs descendants sont encrée dans la société algerienne
actuelle. On a compté près d'un million d'esclaves européens vendus à Alger seulement en 300 ans.
(Comme beaucoup le savent déjà je suis né à Bordj-Ménaïel mais vécu à Dellys toute ma jeunesse...
Je ne suis pas descendant d'Esclave Européen, mais d'immigrés Espagnols depuis 1830/40)
Ci dessous Dellys en images:
** En préparant ce paragraphe j'ai retrouvé un document sur le BILAN DE PRÉSENCE FRANCAISE:
Je ne me souviens plus de l'auteur, et je m'en excuse, mais le voici ci dessous:
** L'œuvre entreprise avec la participation de toutes les populations est immense, et se manifeste dans tous les
domaines
* URBANISATION
Les plus grandes villes ont connu un essor et un développement dont on trouve peu d'exemples dans le monde.
L'eau potable est installée, des écoles sont créées, les ports sont agrandis, des réseaux dégoûts sont mis en place,
des centrales fournissent l'électricité, des hôpitaux sont crees...
* VOIES DE COMMUNICATION
Elles n'avaient pas résisté à 14 siècles d'occupation des Vandales, des Byzantins, des Arabes et des Turcs, et sont
quasiment inexistantes en 1830.
A leur arrivée, les Français s'employèrent activement à créer des routes, suivant un programme de travaux militaires,
puis civils.
En 1930, le réseau routier algérien comptait déjà 25.000 kilomètres de routes.
* L'HYDRAULIQUE
En 1830, il ne restait que des vestiges des travaux effectués par les Romains. Du problème de l'eau, dépendait l'avenir
du pays. Si les précipitations en Algérie sont abondantes, elles sont très irrégulières dans l'espace et dans le temps.
Dès 1830, l'armée française érigea de petits ouvrages. Il fallait domestiquer les oueds, constituer des réserves d'eau,
créer en aval un réseau de canaux d'irrigation, et stabiliser les sols en amont..
Des barrages furent construits, des zones entières furent irriguées, d'autres régions furent assainies. Des villes et des
villages furent alimentés en eau potable.
* L'AGRONOMIE ET L'AGRICULTURE
Dans ce domaine également, l'Algérie en était restée au Moyen-Age.
Il fallait améliorer les cultures existantes, mais aussi étudier l'adaptation possible de plantes exotiques.
Dès 1832, la "Pépinière Centrale du Gouvernement" fut créée dans les marécages du Sud Alger sur 5 hectares de
superficie.
Après être devenue "Le Jardin d'Essai",elle atteignit la superficie de 72 hectares, et fut l'objet d'un travail d'étude
énorme.
Plus de 2000 variétés de vignes y furent étudiées, et le vignoble devint la richesse d'Algérie, s'étendant en 1959 sur
346.670 hectares.
L'arboriculture connut un développement continu, et plus particulièrement l'agrumiculture au XXe siècle.
Quant à la céréaliculture, elle est inévitablement limitée par le climat.
Par ailleurs, de nombreux établissements de formation agricole très performants fournissaient des cadres à tous les
niveaux.
* L'ENSEIGNEMENT
Dans l'Algérie turque de 1830, l'instruction n'était pas organisée en institution. Les Français tentèrent de mettre
en place différents systèmes éducatifs, mais ils se heurtèrent à deux foyers de résistance:
- Résistance des Indigènes qui craignaient dans ce système une tentative pour les éloigner de l'Islam, et qui
refusaient l'idée de scolarisation des filles.
- Résistance des Européens, qui, pour certains, refusaient la scolarisation des Indigènes.
Ces résistances ajourneront le commencement d'une véritable scolarisation jusqu'en 1880.
En plus de l'alphabétisation, l'enseignement comprenait les travaux pratiques, les règles d'hygiène, des principes
médicaux...
Les médecins dispensaient de nombreux soins, toujours à titre gratuit. Ecoles primaires, secondaires et universités
connurent, durant cette période, un essor considérable.
La Faculté d'Alger était devenue la deuxième de France.
On voyait apparaître des médecins, des avocats et des professeurs musulmans.
* LA SANTÉ
Dans l'Algérie turque de 1830, il ne restait rien de la médecine arabe. Aussitôt après la prise d'Alger, le service
de santé militaire s'est préoccupé d'ouvrir des centres de soins à la population civile, qui ne disposait d'aucun
hôpital. Ces centres se sont multipliés au fur et à mesure de la progression de la conquête. En 1853, fut créé le
service médical de colonisation qui soignait gratuitement les consultants.
L'Ecole de Médecine d'Alger sera créée en 1857, et deviendra Faculté en 1909. Alors qu'aucun hôpital n'existait en 1830,
on en comptait 156 en 1960, sans compter les hôpitaux militaires.
* LA JUSTICE
En 1830, seule la loi coranique régissait les droits et les devoirs de chacun.
Les étrangers, considérés comme des infidèles, n'avaient aucun statut juridique. Les peines, d'une sévérité extrême,
étaient très arbitraires.
Les Français ont mis en place, à partir de 1830, un système pénal spécifique à l'Algérie
De tous les peuples qui sont passés par l'Algérie, seuls les Français ont laissé un bilan positif.
Arrivés les premiers dans le monde berbère, les Phéniciens n'établirent que des comptoirs. Ils leur apportèrent
néanmoins beaucoup à l'aube de la civilisation, notamment dans les domaines linguistique et agricole.
Mais ce sont les Romains qui amenèrent la prospérité, mettant en valeur le pays, introduisant le christianisme, et ce,
dans la "Pax Romana".
Les Vandales n'apportèrent rien au pays, sinon la désolation.
Egalement, rien de la part des Byzantins, beaucoup trop frileux derrière leurs "limes" car préoccupés par leurs luttes
intérieures.
Les Arabes, eux, apportèrent la religion islamique, ce qui leur permit de marquer le pays de leur empreinte.
Malheureusement, ils n'apportèrent rien ou presque rien de la brillante civilisation de Damas.
Car, ces "envahisseurs", les tribus Beni Hillal et Beni Soleim, étaient les plus turbulents et les moins raffinés du
monde arabe. Les Turcs, très peu intéressés par le pays, le firent régresser sur tous les plans. L'état moyenâgeux,
succédant à une période de piraterie intense, incita la France à intervenir.
Rompant avec les formules courantes de colonisation pratiquées au siècle dernier, elle entreprit, avec le concours de
tous une véritable reconstruction du pays dans la "Paix Française" qui permit aux Algériens, toutes ethnies confondues,
de participer à cette reconstruction.
Les Arabo-Berbères ne s'y sont pas trompés, qui donnèrent aux Français le nom de "Roumi", déformation du mot "Romain".
Actuellement encore, il n'est pas un lieu en Algérie qui ne porte l'empreinte de l'œuvre civilisatrice de la France.
** Rapatriement de toutes les archives de l'Eglise Catholique d'Algérie en France :
(baptêmes, confirmations, mariages, obsèques.)
Ces archives ont été rassemblées dans trois monastères de religieuses, près de Valence, à Aix et à Nîmes.
Adresses où consulter les archives :
- Pour le diocèse d'Oran (Archives de 1880 à nos jours)
Dominicaines de Taulignan
La Clarté Notre Dame
26770 TAULIGNAN
Tél. 04 75 53 55 11
- Pour le diocèse de Constantine
16, avenue Paul Cézanne
13090 AIX EN PROVENCE
Tél. 04 42 23 08 17
- Pour l'Archidiocèse d'Alger (Archives de 1842 à nos jours)
Monastère des Clarisses
34, rue de Brunschwick
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Compte rendu de départ de convois "dits Agricole" de bateaux en 1848:
** La "Colonisation, Comme ils disent...."
** De que Tous les Français doivent savoir de l'Algérie Française:
Si vous avez des souvenirs à me passer!!! ...merci d'avance'
Mis en JUIN 2020
CONSTRUCTION de la TOUR EIFFEL
à partir de minéraux de MINES ALGERIENNES:
** Une reprise d'Actualité en 2020 sur la "Colonisation, Comme ils disent...."
** En 2019 nous avons eus 5 conférences avec le cercle Algérianiste de Fréjus Saint Raphaël:
Des photos souvenir de chez Nou'zaut'retouvés "par ici par là bas"...
En 2018 nous avons eus 4 conférences avec le cercle Algérianiste de Fréjus Saint Raphaël:
L'auteur m'est inconnue...:
Pour que notre descendance n'ait pas à rougir de nous !!!
"A quelques encablures de ma fin de vie, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets
et après
avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.
Après plusieurs années de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques
succès et
quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre
en France,
de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que
j' étais né sur une autre rive, de parents v enus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible
d'une ville de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde.
Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre
d'Algérie.
Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence
française en Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement
sinistre.
j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions
caricaturales :
La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime»
Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres»
«Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays»
"Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir
aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie»."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à
l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ;
j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés
indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des
héros,
mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés,
étaient traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et
dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même
évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" !
Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros
vainqueurs que des soldats morts pour rien.
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui
avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel...
«Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières
années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos
compatriotes européens
et musulmans. Vous ne trouvez rien à dire sur l’oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre,
pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français
arrogants et de Musulmans opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française,
c'est que
ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère.
Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs
d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
Personne ne pense qu'un million de femmes et d hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés.
Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre
souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN,
personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ....
Cette terre vous brûle la mémoire et le cœur ... ou plutôt la mauvaise
conscience Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer
comme
un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette
terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
j'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre
Histoire.
Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une
Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles,
intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de
son
œuvre et de ses cultures J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissés là-bas et dont
la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal
souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! "
En rappel:
Prenons le temps de nous souvenir....
2023 Vidéo plus disponible...
Journée du 26 MARS 1962 à ALGER 3'15
* MASSACRE du 5 JUILLET 1962 à ORAN 5'
*
Témoignage de "Rabah Kheliff" 5'
officier français, né en 1933 à Rébeval, Blessé et fait prisonnier à Dien Bien Phu,
connu pour avoir enfreint les ordres, le 5 juillet 1962,
lors du massacre d’Oran.
* Oran, le 5 juillet 1962 - Guy Pervillé 5'
* Illustration à la sanguine de Bordj-Ménaïel Village de ma naissance (Robert Manunza)
Photos de Dellys: Village de ma jeunesse
Du livre "l'Algérie des souvenirs de Frédéric MUSSO" Editions de la table ronde.
Cette vue à inspiré la peinture présenté l'année dernière (Voir plus bas)
**
12': RAPATRIAGE
Que serait un homme sans mémoire
C'est la mémoire vivante qui fait le présent
et le présent tient en lui fait l'AVENIR (Vdéo plus disponible!!!):
**7'15: EPOPEE des PN
Construire et Mourir
** Un ami m'a fait parvenir une gravure de Dellys (Village de ma jeunesse).
** Marseille, Alger, Oran, Nîmes.......
Elle est encore et toujours là, Notre Vierge.
Les paysages et la ferveur de tous vous séduira .
Quelques moments d'émotion...à partager...
Visages connus, odeurs partagées....mais aussi une dévotion sans égal à Marie, Myriam.
Sainte MARIE des deux Rives 12 Minutes de Vidéo
CI DESSOUS UN POÈME AVEC LES PARFUMS DE LÀ-BAS
Digne de figurer dans les souvenirs
"LES ODEURS DE LÀ-BAS"
Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette
Dans le verre embué ? Et celui des brochettes
Aux portes des cafés ? De là bas c'est l'odeur.
Me voici transportée sous l'oranger en fleurs
Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre
Quand toutes ces senteurs se mettent à revivre,
C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil
Une mer d'émail bleu ondulant au soleil
C'est la vigne naissant au sein des terres rouges
C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge
C'est l'ardente clarté courbant les floraisons
C'est la chaleur, la plage; c'est notre maison.
Respire à pleins poumons cette odeur généreuse
Et vois le bourricot sur la route poudreuse
Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers
Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers
Aux écailles brunies dont la houppe balance
Dans les cieux en fusion la verte nonchalance
Qui, respire bien fort les parfums de là bas
Et tu verras alors, emplissant les cabas
En tunique de sang, la tomate pulpeuse
L'orange ensoleillée et la grappe juteuse
tu sentiras l'odeur des couscous épicés,
Des paëllas fumantes, des piments grillés,
Et l'arôme fruité de notre huile d'olive
La fragrance salée du rouget, de la vive
De la dorade rose au bout de l'hameçon
Dont on se mijotait des soupes de poissons
Vois les figues sucrées emplissant la corbeille
Près desquelles tournoient les friandes abeilles
Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.
Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents
C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !
Le passé contenu dans ces fortes senteurs
C'était les temps heureux, c'était notre richesse...
Car l'odeur de là bas, c'était notre jeunesse
DE LA MÊME MANIÈRE J'AI EU À VISIONNER LE FILM CI DESSOUS
Une petite fille de pied noir,étudiante en audio visuel, a monté un film sur le 5 Juillet 1962 à Oran ,
agrémenté de témoignages .
Un souvenir aussi terrible que terrifiant à visionner et à garder pour ceux qui souhaitent garder trace de
cette journée sanglante.
** Pour les disparus d’Algérie
Voici dans son intégralité la très émouvante homélie du R.P. Jean-Paul Argouarc’h
(ancien directeur du village des scouts de Riaumont) prononcée cet été (vendredi
5 juillet) pour les disparus d’Algérie en la paroisse Sainte-Odile à Paris.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi soit-il.
Je tiens à remercier avec émotion Madame Colette du Cosader de m’avoir demandé de
célébrer cette messe en remplacement de Monseigneur Boz rappelé à Dieu.
Pour évoquer le drame de l’Algérie, il faut entrer dans la blessure, cette blessure profonde, il faut entrer
dans le coeur, il faut entrer
dans le Sacré Coeur du Christ, ce coeur broyé et transpercé par les péchés des hommes. « Vous avez blessé mon
coeur », dit le cantique des cantiques.
Si l’Algérie fut transpercée de part en part c’est pour tuer l’amour qui régnait en Algérie.
L’assassinat du Père Charles de Foucauld s’est déroulé parce qu’il incarnait le Sacré Coeur.
Sa bure blanche était frappée du signe du Sacré Coeur. Il incarnait l’amour du Christ mais aussi cette sagesse
et cette lucidité face à l’islam et à la barbarie.
Combien de fois a-t-il mis en garde les autorités face à cet islam fanatique !
Sur les hauteurs de Birmandreis
J’étais à Alger, je revois l’arrestation de mon père par la police politique, je me
souviens de la perquisition de la maison et particulièrement de ma chambre, de mes livres.
Mon père est alors emprisonné, puis expulsé en Métropole. Son crime celui d’avoir défendu ses harkis que l’on
s’apprêtait à livrer aux fellaghas.
Ces harkis qui m’appelaient « Le fils du capitaine » et qui étaient mes grands frères à Zéralda. Je me revois
au lycée Ben Aknoun où j’ai connu Jean-Yves Molinas
aujourd’hui vicaire général de Toulon et qui a écrit le drame D’une rive à l’autre.
Je revois ma famille sur les hauteurs de Birmandreis, je suis l’aîné d’une famille de neuf enfants.
Et puis nos espérances, les barricades, le putsch.
Tous les soirs c’était la prière en famille pour que l’Algérie reste française, c’était la prière de
l’Algérie chrétienne
et aussi celle de nombreux musulmans. Nous étions dans l’espérance, on attendait un miracle !
Et puis ce fut le jardin des oliviers, les trahisons, la grande trahison et Gethsémani, le sang sur tout le
corps de l’Algérie, sur les quatre diocèses et puis il y avait l’angoisse,
« Seigneur, Seigneur nous périssons et cela ne vous fait rien », nous avons crié comme saint Pierre dans la
barque.
Puis ce fut l’immense flagellation, ces petites boules de plomb qui faisaient éclater tout le tissu de
l’Algérie française, tandis que la Métropole restait silencieuse.
Attentats, arrestations, enlèvements, meurtres.
Et puis ce fut le couronnement d’épines, les barrages de barbelés, les tortures, l’agonie et enfin la mise
à mort, la crucifixion.
Combien de pieds noirs, de harkis, d’enfants, de femmes furent crucifiés sur les portes de leur ferme. Ce fut
la Passion de l’Algérie avec de nouveau Hérode,
Pilate et Judas mais aussi les grands prêtres Anne et Caïphe et les Pharisiens et les scribes et les partisans
d’Hérode !
La tunique rouge
« Quand pourrons-nous faire entendre la vérité ?
Notre voix pourra-t-elle percer ce silence assourdissant qui recouvre tous nos morts, tous nos chers disparus ?
Pourrons-nous enfin revêtir tous nos frères disparus de la tunique rouge des martyrs »,
disait Monseigneur Boz rappelé à Dieu et qui devait célébrer cette messe.
Il disait :« Au détour d’un chemin, à l’heure du silence qui s’abattra sur vous, sans doute
viendra de l’au-delà de vous même cette phrase : Caïn qu’as-tu fait de ton frère ? »
Peut être le Cardinal Duval, apprenant l’assassinat des sept moines de Tibhirine, a-t-il répondu avant de mourir
à cette question :
« Caïn qu’as-tu fait de ton frère ? » En effet un témoin affirme qu’il aurait dit « Cette nouvelle me
crucifie »,
il fut enterré le même jour que les moines cisterciens.
L’exode reste dans nos mémoires. « Non, Paris ne nous a pas pris dans ses bras » et comme à Bethléem beaucoup de
portes restèrent fermées, mais heureusement il y eut de bons Samaritains.
Il y a des fraternités d’âmes, nous sommes les enfants d’un même père et c’est pour cela que vous êtes ici
rassemblés dans cette église, pour prier mais aussi pour affirmer une unité, sans chicaya.
« Nous portons notre mémoire sur notre dos », dit Alexandre Soljenitsyne, c’est vrai les paysages d’Algérie
ressemblent à ceux de Palestine.
Où se trouve cette odeur d’encens qui remplissait les églises ? Où sont les orangeraies et les olivaies, les
bois de pins d’Alep et les eucalyptus, les chênes
lièges de mon enfance ? Et les fleurs odoriférantes qui embaumaient l’air ? Et ce vent, ce sirocco et ce
drapeau qui flottait, taché du sang de tous nos garçons,
de toutes nos filles, taché par le sang d’Hernandez aux jours des barricades, ce drapeau qui a recouvert tant de
cercueils, comme les anciens combattants musulmans qui étaient la garde d’honneur du drapeau de Mostaganem.
De bons centurions et de bons pasteurs
En quatre ans huit porte-drapeau paieront de leur vie leur fidélité à la France car leur
fierté c’était d’être français. Le 10 janvier 1961 juste après le référendum un tueur réussit à blesser
grièvement Belarbi Larbi, d’une balle dans la nuque,
le dernier portedrapeau, il a survécu, mais Benarbi Larbi a gardé le drapeau de la France sur son lit
d’hôpital en France jusqu’à ce que la mort l’en sépare plus tard.
Le massacre du 5 juillet à Oran fut précédé de celui de Philippeville (20 août 1955) de celui de la mine
d’El Halia (28 mai 1957) et de l’atroce massacre du village de Melouza.
A Oran nous savons ce qu’ont fait le capitaine Khelif, le sous-lieutenant Doly-
Linaudière, le capitaine Croguennec. Il y eut de bons centurions, ceux qui furent l’honneur de l’armée
française. Il y
eut tous ces prêtres qui sont restés jusqu’au bout et qui furent nos bons pasteurs. Je ne parle pas des
porteurs de
valises. J’ai connu le Père Delarue avec ses yeux bleus qui laissaient entrevoir le ciel, le Père Dahmar
d’origine
kabyle qui m’a offert ses ornements sacerdotaux avant de mourir, c’était le curé des barricades, mais son
archevêque lui avait interdit de dire la messe sur les barricades.
Nous n’oublions pas aujourd’hui ceux qui furent emprisonnés ou fusillés. « On peut
demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ! Mais on
ne peut pas lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer »,
disait le commandant Hélie Denoix de Saint Marc
au président du tribunal qui le jugeait.
Nous n’oublions pas ceux qui sont tombés le 26 mars à Alger, massacrés alors qu’ils étaient sans défense.
Notre amour de l’Algérie est incarné par Desachy, jeune appelé qui a perdu sa jambe dans l’attentat du Milk-bar
en 1956, il avait vingt-quatre ans et il est
revenu à Alger avec une jambe artificielle pour s’occuper des jeunes musulmans, c’était cela notre amour de
l’Algérie française !
Le jardinier et les racines
Nous sommes au coeur du dogme de la communion des Saints, nous n’avons pas quitté les mystères douloureux
parce que notre coeur est broyé mais nous
pouvons entrer dans les mystères joyeux. Je revois Monseigneur Boz me regardant avec douceur, c’était avec le
Secours de France, il était retourné
en Algérie pour délivrer ceux qui étaient prisonniers, il sillonnait l’Algérie en bourricot après 1962 et il
a réussi à faire des sauvetages, il a toujours gardé l’espérance, mais l’état n’a rien fait après le 19 mars
1962 pour rechercher les disparus, c’est pour cela que nous avons le coeur broyé et que nous sommes ici.
Le combat apocalyptique continue.
Le pape François a dit : « Ne soyons pas naïfs, il ne s’agit pas d’un simple combat politique : c’est le
projet de détruire le Plan de Dieu.
Il s’agit d’une movida du Père du mensonge qui veut embrouiller les enfants de Dieu. »
De nos racines arrachées à la terre d’Afrique cherchons à faire de nouvelles plantations.
Les grains tombés en terre d’Afrique portent du fruit. « Le flambeau sera transmis nous en avons l’espérance »,
disait Alain de Serigny,
le directeur de L’Echo d’Alger. Il faut s’occuper du jardin des âmes c’est-à-dire des petites fleurs, je veux
dire des enfants.
Renouvelons le jardin de la Sainte Eglise, même « le désert peut devenir un jardin » dit le psaume.
Marie-Madeleine après la résurrection a vu le Christ, elle a cru que c’était un jardinier mais le Christ est
le jardinier de nos âmes, c’est vrai, certes nous
continuons à recevoir des projectiles médiatiques mais petit à petit la vérité va éclater et le grain de
sénevé deviendra un grand arbre.
L’avenir de la chrétienté et de la France, ce sont nos familles, notre fidélité, notre amour de la Patrie.
Plaçons-nous sous la protection de Notre Dame d’Afrique
et de Notre Dame de Santa-Cruz et faisons vivre ce diocèse de la dispersion, que le Seigneur
aime d’un amour de préférence.
Un seul Seigneur
Une seule Foi
Un seul Baptême
Un seul Dieu et Père
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi soit-il
Père Jean-Paul Argouarc’h
Sainte-Croix de Riaumont
** SOUVENIRS PHOTOS:
En 1837 Le Maréchal Bugeaud ‘’Gouverneur Général’’, monte une opération militaire
pour implanter durablement une colonie dans la Vallée du SEBAOU et à DELLYS :
Abri naturel, dans une crique adossée à la montagne, protégée au nord par un grand éperon rocheux et ouverte au
Sud sur une belle baie abritée des vents de NO et SE...
A cette époque, ce n’était pas un vrai port, et Dellys n’était qu’une petite ville fortifiée d’une centaine de maisons et une mosquée dont la population était d’environ 600 indigènes
En 1845, la ville européenne est crée au sud du village indigène par 200 familles
(Métropolitain, Maltais, Italiens et Espagnols)
et une garnison composée d’environ 500 hommes (Infanterie Sapeurs Tirailleurs) .
Le port est considéré comme « La Porte Maritime de la Grande Kabylie ».
On y construit des bâtiments pour assurer la « Direction du Port » et deux débarcadères en bois souvent
inutilisables par forte mer du Nord et de l’Est.
Très vite les aménagements du port se montreront insuffisants et les accès sont souvent bloqués par les
marchandises.
L’expansion du port va dépendre des moyens d’accès à Dellys depuis la ‘’Grande Kabylie’’.
Malgré le déclin de Dellys au détriment de Tizi-Ouzou qui devient la sous-préfecture, vers 1880 plusieurs
projets de construction
de port et de sa desserte vont naître. Ils portent essentiellement sur la réalisation :
- d’ouvrages maritimes ambitieux,
- de routes vers la Kabylie via Tizi-Ouzou et vers Alger,
- Des services côtiers (Compagnie Transatlantique ),
- Et surtout, au lendemain de guerre 14/18 d’une voie ferrée entre Boghni, Dra-el-Mizan, Azazga, et Dellys.
Cette ligne à voie étroite desservant ainsi les centres de production Agricole et Industrielle de Grande
Kabylie.
Vers 1885, La construction des ouvrages portuaires commence. Ils prévoyaient une jetée en blocs de béton allant
de la pointe du Nord dirigée
vers le Sud, passant devant la ville. Une cinquantaine de mètres seulement seront construits, utilisés comme
abri de pêche. (surnommé par la suite : le Vieux-Port).
Le développement des industries oléicoles, du liège et minières (baryte), ainsi que la production de fruits et
primeurs de la Grande Kabylie et de la plaine du Sébaou, relance, après la 1° guerre mondiale, le ‘’projet d’un
vrai Port’’.
Vers 1920, le nouveau port est réalisé.
Il comprend une jetée de 445 m au Nord avec un terre-plein de 8.500m2. et un môle de 10.000m2 à la place du
débarcadère en bois.
Mais compte tenu des développements routiers et ferroviaires entre la Kabylie, la plaine du Sébaou, vers Alger,
entrainant l’abandon des dessertes maritimes sur Dellys, la rentabilité commerciale du port n’est plus assuré :
Le port ne sera alors qu’un magnifique port de pêche et de plaisance.