Statisques de "Météo France" disponibles sur Internet
La température a été en moyenne plus de 2 °C au-dessus de la normale* en décembre et en février.
Malgré quelques périodes très fraîches notamment en janvier, la France n'a pas connu de réel pic de froid durant
cet hiver.
Par ailleurs, la saison s'est achevée avec des températures maximales exceptionnellement élevées à partir de
mi-février, en moyenne 5 à 10 °C au-dessus de la normale et dépassant souvent 20 °C dans le Sud-Ouest.
La température moyenne de 6.7 °C sur la France et sur la saison a été supérieure à la normale de 1.3 °C.
Les passages perturbés, moins fréquents qu'à l'ordinaire sur le nord-ouest de l'Hexagone, ont été quasi absents
sur les régions méditerranéennes avec moins de 20 jours de pluie sur l'ensemble de la saison.
La pluviométrie, proche de la normale* le long des frontières du Nord, ainsi que sur le Sud-Ouest et le nord
des Alpes, a été déficitaire sur le reste du pays. Le déficit a souvent dépassé 30 % du Centre-Val de Loire à
l'Auvergne et en Corse et 50 % sur le sud du Massif central et le pourtour méditerranéen.
En janvier, la France a connu deux épisodes de neige en plaine et des chutes de neige abondantes sur les
Pyrénées à la fin du mois. En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 10 %.
L'ensoleillement a été contrasté durant l'hiver excepté sur les régions méditerranéennes où le soleil a été
généreux tout au long de la saison. Sur le reste du pays, il a été globalement déficitaire** en décembre et
janvier, mais exceptionnel en février avec un excédent supérieur à 40 % et de nombreux records battus,
notamment sur la moitié nord.
En moyenne sur l'hiver, l'excédent a souvent dépassé 20 % sur le nord et l'est du pays. En revanche,
l'ensoleillement a été plus conforme à la saison sur la côte atlantique et le Sud-Ouest où les nuages ont été
très présents en décembre et janvier.
* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
La physionomie de l'enneigement durant l'hiver 2018-19 a été différente selon les massifs :
** dans les Alpes du Nord, il a été très satisfaisant, avec une saison longue et un enneigement d'un bon niveau,
autour des normales, du début à la fin de la saison ;
** dans les Alpes du Sud, l'enneigement présente également un bon bilan, avec là aussi une saison longue et des
valeurs d'enneigement satisfaisantes dans l'ensemble, même si, classiquement, elles se sont situées à un
niveau inférieur à celui des Alpes du Nord et ont été par moments nettement inférieures aux normales ;
** dans les Pyrénées, l'enneigement a présenté jusque vers la fin janvier un déficit très sévère, avant que de
très abondantes chutes de neige entre fin janvier et début février n'assurent un bon enneigement pour le reste
de la saison ;
** dans les massifs de moyenne montagne, la saison a été courte - mais c'est loin d'être rare - le début ayant
été tardif début janvier et la fin assez précoce ; l'enneigement a toutefois été conforme à la moyenne au cœur
de la saison ;
** en Corse, la sécheresse de la saison hivernale a été responsable d'un sévère déficit de neige durant toute
la saison.
** Par ailleurs, l'hiver s'est également caractérisé par de longues périodes de beau temps anticyclonique,
notamment durant les vacances de fin d'année et de février. Elles ont permis, dans les versants assez peu
ensoleillés, de préserver la neige en place.
Le printemps a débuté en mars dans une grande douceur.
Puis les températures ont été souvent fraîches pour la saison, hormis un épisode quasi estival courant avril.
En mai, elles ont été inférieures aux normales* sur l'ensemble du pays avec de fortes gelées très tardives
en début de mois.
En moyenne sur la France et sur la saison, la température de 13,9 °C a été supérieure à la normale de 0,3 °C.
Les cumuls de précipitations ont été déficitaires* de 20 à 50 % sur les côtes de la Manche, de l'Orléanais au
nord de l'Auvergne, en vallée du Rhône et autour du golfe du Lion. Ils ont été plus proches de la normale sur
le reste du pays, voire ponctuellement excédentaires sur le Nord-Est et la Côte d'Azur.
En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 10 %.
L'ensoleillement a été généreux sur un grand quart nord-ouest du pays ainsi que le long des frontières du Nord
et sur le sud-est de la Corse avec un excédent** souvent supérieur à 10 %. Il a été généralement conforme à
la saison sur le reste du pays.
* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
** Températures:
Hormis une période de fraîcheur assez marquée durant la première quinzaine de juin et quelques refroidissements
ponctuels au mois d'août, les températures sont le plus souvent restées supérieures aux normales.
En moyenne, elles ont été plus de 1 °C au-dessus de la normale sur la majeure partie du territoire, voire
souvent plus de 2 °C du Nord-Est au Massif central.
En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale* de 1,7 °C, plaçant
2019 au 3e rang des étés les plus chauds, derrière 2003 (+3,2 °C) et 2018 (+2,0 °C).
** Précipitations:
La pluviométrie a été très contrastée. Les perturbations ont été peu fréquentes. En revanche, de violents
orages se sont accompagnés de pluies intenses, notamment en Corse et en Auvergne - Rhône-Alpes.
Plusieurs épisodes de pluies diluviennes ont affecté la Corse ainsi que le Rhône, la Loire et la Haute-Loire.
Sur ces régions, l'excédent a souvent dépassé 20 %. Les précipitations ont été plus conformes à la saison
sur la façade ouest, mais excédentaires sur la Bretagne et le sud de l'Aquitaine.
En revanche, du Nord-Est au Limousin ainsi que du Languedoc à la région PACA, le déficit pluviométrique,
généralement supérieur à 30 %, a localement dépassé 60 %. Ce déficit associé aux fortes températures a
ainsi contribué à un assèchement important des sols superficiels.
En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été déficitaire* de près de 20 %.
** Ensoleillement:
L'ensoleillement a été excédentaire** sur l'ensemble du pays.
Avec un excédent souvent supérieur à 20 % sur le nord et le centre de l'Hexagone, il a parfois dépassé les
valeurs remarquables enregistrées en 2003 et 2018 avec, par exemple, 834 heures à Paris-Montsouris,
866 heures à Blois (Loir-et-Cher) et 887 heures à Orléans (Loiret). Il a été plus conforme à la saison sur
la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Corse.
*Normales concernant température et précipitations : moyenne de référence 1981-2010.
**Normale concernant l'ensoleillement : moyenne de référence 1991-2010.
** Températures:
Hormis une période de fraîcheur assez marquée durant le mois de novembre, les températures sont le plus
souvent restées supérieures aux normales.
Proches des valeurs de saison sur les régions bordant la Manche ainsi que près des Pyrénées, elles ont été en
moyenne souvent plus de 1 °C au-dessus des normales, du nord de la Nouvelle-Aquitaine à la Bourgogne -
Franche-Comté ainsi que sur le nord des Alpes, le long du couloir rhodanien et en Corse.
En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale* de 1 °C, plaçant
l'automne 2019 au 6e rang des automnes les plus chauds depuis 1900, derrière 2006 (+2,4 °C), 2014 (+2,3 °C),
2011 (+ 1,7°C), 2018 (+1,2 °C) et 2009 (+1,1 °C).
** Précipitations:
Déficitaire depuis le début de l'année, la pluviométrie a été fortement excédentaire en octobre et novembre.
Sur ces deux mois, l'excédent a été supérieur à 60 %. Sur la moitié ouest du pays et sur les régions
méditerranéennes, il a souvent plu 5 à 15 jours de plus que la normale, et l'excédent a généralement dépassé
20 % sur l'ensemble de la saison.
Les précipitations ont souvent atteint une fois et demie à deux fois la normale, du Cotentin au Pays basque,
et ont localement dépassé deux fois la normale sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Les cumuls de pluie ont été plus conformes à la saison sur un petit quart nord-est du pays.
En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été excédentaire* de plus de 30 %.
L'automne 2019 se classe ainsi parmi les 5 automnes les plus arrosés sur la période 1959-2019
avec un cumul sur 3 mois proche de celui de l'automne 1976 et derrière les cumuls atteint en 1960, 2000 et 1974.
*** Bilan global du mois de novembre 2019 :
Les passages perturbés ont été nombreux durant ce mois de novembre et les cumuls de pluie
souvent conséquents, parfois exceptionnels sur le Sud. Le 14, un épisode de neige précoce
remarquable a concerné le centre-est du pays et les Alpes du Sud. Un épisode pluvieux
intense a touché l’Aquitaine les 16 et 17 et des remontées méditerranéennes se sont
accompagnées de pluies diluviennes les 22 et 23 notamment sur le Var et les AlpesMaritimes, générant
des inondations.
Les cumuls de pluie ont été excédentaires sur la quasi-totalité de l’Hexagone, atteignant une
fois et demie à deux fois la normale sur un vaste quart nord-ouest, le sud du Massif central et
la Corse, deux à trois fois et demie sur le Sud-Ouest ainsi que de la moyenne vallée du Rhône
à l’est du Gard et à la région PACA. Seuls le Bas-Rhin et le sud du Languedoc-Roussillon ont
enregistré un déficit de 20 à localement 80 %. En moyenne, sur l’ensemble du pays, la
pluviométrie a été excédentaire de près de 80 %.
L’humidification des sols qui a débuté en octobre sur l’ensemble du pays s’est poursuivie
durant le mois de novembre suite aux fortes précipitations avec par endroits des sols en
sursaturation sur la façade ouest et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. De l’Auvergne au
Nord-Est, l’humidité des sols très déficitaire durant l’été est redevenue proche de la normale.
** Ensoleillement:
Généreux en septembre, le soleil a ensuite été peu présent, notamment sur la moitié ouest du pays.
Sur l'ensemble de la saison, l'ensoleillement, proche de la normale** de la Bourgogne au golfe du Lion
et en Corse, a souvent été légèrement déficitaire sur le reste du pays. Le déficit a localement dépassé
10 % sur un large quart nord-ouest.
*Moyenne de référence 1981-2010.
**Moyenne de référence 1991-2010.