BILAN climatique de l'année 2017


Statisques de "Météo France" disponibles sur Internet
Bilan Mensuel de météo France:
Bilan climatique de l'hiver 2016-2017

Les températures ont été de saison en décembre, puis hivernales durant le mois de janvier avec deux épisodes de froid. La France a ensuite connu un mois de février d'une douceur souvent printanière. Conformes aux normales sur une grande partie de l'Hexagone, les températures moyennes ont toutefois été légèrement inférieures sur le Nord-Est.
En revanche, du Limousin aux régions méditerranéennes, elles ont été généralement supérieures aux valeurs de saison, localement de plus de 1 °C. En moyenne sur la France et sur l'hiver, la température a été supérieure de 0.2 °C à la normale.
La pluviométrie a été très déficitaire* excepté sur la Corse et du Roussillon aux Cévennes. Le déficit a souvent dépassé 50 % du Grand-Est à Rhône-Alpes et à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En revanche, en Corse, suite à plusieurs épisodes de fortes pluies, l'excédent pluviométrique a été supérieur à 60 %. En moyenne sur le pays, le déficit pluviométrique comparable à celui de l'hiver 1975-1976, a été proche de 40 %. Il se classe ainsi parmi les cinq hivers les plus secs sur la période 1959-2017.
Très généreux en décembre et janvier, l'ensoleillement a été plus proche des normales en février. En moyenne sur l'hiver, l'excédent a dépassé 20 % sur la plupart des régions à l'exception des Hauts-de-France, de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Corse.


Bilan climatique du printemps 2017

Températures:
Les températures sont restées supérieures aux normales* sur l'ensemble du pays hormis fin avril où la France a connu un net rafraîchissement avec le retour de gelées tardives. Le mois de mars a été particulièrement remarquable, se classant au 1e rang des mois de mars les plus chauds avec mars 1957. Si les températures minimales ont été en moyenne assez proches des valeurs de saison, les maximales ont été en revanche 2°C au-dessus. En moyenne sur la France et sur le printemps, la température a été supérieure de 1.4°C à la normale, plaçant le printemps 2017 au 3e rang des printemps les plus chauds sur la période 1900-2017 derrière 2011 (+1,98°C) et 2007 (+1.58°C).
Précipitations:
La pluviométrie a été très contrastée. Malgré un mois d'avril remarquablement sec sur l'ensemble du pays, grâce aux précipitations des mois de mars et mai, elle a été proche de la normale sur l'ensemble de la saison sur la moitié sud du pays hormis en Corse où le déficit a dépassé 60 %. Sur la moitié nord en revanche, le déficit a été supérieur à 20 % de la pointe bretonne au nord des Pays de la Loire, ainsi que des Hauts-de-France au Grand-Est, dépassant 40 % des départements du Nord et de l'Aisne à la Moselle. Le nombre de jours de pluie a été 5 à 10 jours en dessous de la normale. En moyenne sur le pays, le déficit pluviométrique est proche de 15 %.
Ensoleillement:
L'ensoleillement a été généreux sur l'ensemble du pays malgré un mois de mars assez nuageux sur la façade ouest. En moyenne sur le printemps, l'excédent** a le plus souvent dépassé 10 %, voire 20 % au pied des Pyrénées, dans le Nord-Est et en Corse.
Évènements marquants du printemps 2017:
Tempête Zeus les 6 et 7 mars
Une violente tempête baptisée Zeus a abordé la Bretagne le 6 mars en début de journée. L'axe de vent fort s'est ensuite rapidement décalé vers les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes dans la matinée, puis vers le Massif central en milieu de journée, avec des rafales allant jusqu'à 125 km/h, voire localement davantage en montagne, et des valeurs souvent record pour un mois de mars. En cours d'après-midi et soirée, ces vents tempétueux, atteignant 150 km/h sur les caps, ont gagné le pourtour méditerranéen et la Corse, avant de s'évacuer en seconde partie de nuit.
En Bretagne, dans l'intérieur des terres, les plus fortes rafales ont le plus souvent été comprises entre 120 et 130 km/h et jusqu'à 140 km/h sur le Finistère. Sur les côtes, elles ont atteint 130 à 160 km/h. Hormis à Ouessant avec 190 km/h et à Camaret-sur-Mer avec 193 km/h, records absolus, les rafales n'ont pas dépassé les valeurs des tempêtes les plus marquantes des 40 dernières années (tempêtes de 1987, de Noël 1999…). De même sur les Pays de la Loire, les rafales comprises entre 100 et 120 km/h sont restées inférieures aux valeurs mesurées lors de la tempête du 3 février 1990 ou lors de la tempête Xynthia le 28 février 2010. Dans le Sud-Ouest, les rafales ont localement dépassé 120 km/h dans les terres comme à Millau dans l'Aveyron et à Angoulême en Charente avec 124 km/h. Près de la Méditerranée, les vents ont souvent soufflé à plus de 100 km/h, avec des pointes à 120 km/h à Montpellier dans l'Hérault, 143 km/h à Calvi en Haute-Corse et jusqu'à 184 km/h à Saint-Raphaël dans le Var.



Bilan climatique de l'été 2017

Été 2017 : 2e le plus chaud depuis 1900
L'été 2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de chaleur précoce du 18 au 22.
La chaleur a persisté sur l'ensemble du pays durant les trois premières semaines de juillet avec deux pics de chaleur du 5 au 8 et du 17 au 19, suivie d'un rafraîchissement généralisé. Un épisode de canicule a ensuite concerné les régions méditerranéennes ainsi que la région Auvergne - Rhône-Alpes du 1er au 6 août et la Corse du 30 juillet au 7 août.
Durant cet épisode, les températures supérieures à 20 °C la nuit ont souvent dépassé 35 °C et localement 40 °C.
Des records datant de 2003 ont été battus.
Sur la façade atlantique en revanche, la fraîcheur s'est maintenue une grande partie du mois d'août.
Fin août, la France a connu une vague de chaleur tardive du 26 au 29, puis des températures automnales le 31.

L'été 2017 mois par mois
Juin
Hormis du 4 au 7 juin et en toute fin de mois, les températures ont été très élevées sur l'ensemble du pays avec des maximales en moyenne 3 à 5 °C au-dessus des valeurs de saison*.
Lors de l'épisode de canicule qui a concerné l'Hexagone du 18 au 22 et perduré sur le Sud-Est jusqu'au 25, le 21 juin a été la journée la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de juin depuis 70 ans (1) avec 26.4 °C de moyenne sur la France.
De nombreux records de chaleur ont été battus. Avec une température moyenne de 21.2 °C, soit 2.8 °C au-dessus de la normale*, juin 2017 se classe au second rang des mois de juin les plus chauds depuis 1900 derrière juin 2003 (+4.1 °C).
Les passages perturbés, le plus souvent orageux, se sont produits sur l'Hexagone essentiellement jusqu'au 9 puis du 26 au 30, s'accompagnant de pluies intenses, de grêle et de fortes rafales de vent. Excédentaire de la Nouvelle-Aquitaine au sud de l'Auvergne, et plus ponctuellement des Pays de la Loire au Grand-Est, en Bourgogne, sur le nord des Alpes et sur les Pyrénées-Orientales, la pluviométrie est restée en revanche souvent déficitaire sur le reste du pays, tout particulièrement en Corse, en Provence – Alpes – Côte d'Azur et de la Haute-Normandie aux Hauts-de-France.
En moyenne sur le mois et sur la France, la pluviométrie très contrastée est proche de la normale.
Le soleil a été généreux sur l'ensemble du pays, tout particulièrement sur la moitié nord où l'excédent** a le plus souvent dépassé 20 %. Proche des normales sur la pointe bretonne et au pied des Pyrénées, l'ensoleillement a été en revanche excédentaire de plus de 30 % près des frontières du Nord et plus localement dans les Pays de la Loire et le Centre-Val de Loire. Le soleil a brillé 272 heures à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et jusqu'à 280 heures au Touquet (Pas-de-Calais) et 293 heures à Nantes (Loire-Atlantique).

Juillet
Sur la quasi-totalité du pays, après deux pics de chaleur du 4 au 9 et du 17 au 19 juillet, les températures ont été ensuite plus proches des normales* voire un peu fraîches notamment dans le Sud-Ouest. Les régions méditerranéennes ont connu des valeurs souvent plus estivales. En moyenne sur le mois, la température a dépassé la normale de 0.9 °C. La température moyenne de 21.7 °C en juillet a ainsi été à peine plus chaude que celle du mois de juin (21.2 °C).
Les passages perturbés ont été le plus souvent orageux, s'accompagnant quelquefois de pluies intenses comme le 9 dans les Pays de la Loire et en région parisienne et le 19 sur le Sud-Ouest. Le cumul de précipitations a été un des plus faibles mesuré en Provence – Alpes – Côte d'Azur ainsi que dans le Gard et en Corse. Il est tombé moins d'1 mm à Nice comme à Marignane, Bastia, Ajaccio, Toulon, Digne-les-Bains, Avignon ou Sète alors qu'on a relevé 100 mm à Paris, soit près de deux fois le cumul mensuel normal*. Les pluies ont été également très déficitaires sur la Normandie, le Nord – Pas-de-Calais ainsi qu'en Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne et dans l'Hérault. La pluviométrie a été localement excédentaire en Champagne et en Lorraine comme sur les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Haute-Garonne. Sur l'ensemble du pays, le déficit pluviométrique atteint 10 % en moyenne.
L'ensoleillement a été peu généreux sur la quasi-totalité du pays, avec un déficit** généralement supérieur à 10 %, excepté sur les régions méditerranéennes. Le déficit a souvent dépassé 20 % dans le Sud-Ouest.

Août
Malgré une vague de chaleur tardive qui a touché la majeure partie du pays du 26 au 29 août, la température moyenne a été le plus souvent proche des valeurs de saison sur la moitié ouest du pays, parfois inférieures le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique. Elles ont été en revanche 1 à 2 °C au-dessus des normales sur l'Est, et localement plus sur le quart sud-est qui a également connu une vague de chaleur du 1er au 6 août. En moyenne sur le mois, la température a dépassé la normale de 0.9 °C. La température moyenne de 21.5 °C en août a ainsi été à peine plus chaude que celle du mois de juin (21.2 °C).
Les passages perturbés ont été fréquents sur le quart nord-ouest du pays et les cumuls de pluie excédentaires. Sur le reste du pays, la pluviométrie, le plus souvent déficitaire, a été localement proche des normales sur le piémont pyrénéen, le Massif central et Rhône-Alpes. Le cumul de précipitations a été un des plus faibles mesuré dans les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse avec souvent moins d'1 mm comme à Nice, Saint-Raphaël, Ajaccio ou Calvi. Sur l'ensemble du pays, le déficit pluviométrique atteint 15 % en moyenne.
L'ensoleillement a été proche de la normale** sur une grande partie du pays. Toutefois il a été peu généreux de la Haute-Normandie et de l'Île-de-France aux frontières du Nord avec un déficit supérieur à 10 %. Il a en revanche été excédentaire de plus de 10 % sur la Corse, les Landes et plus localement sur le Massif central.

Légendes:
* : normales concernant température et précipitations : moyenne de référence 1981-2010
** normale concernant l'ensoleillement : moyenne de référence 1991-2010
1 mm de précipitations = 1 litre d'eau par m2
(1) : indicateur thermique calculé à partir des températures minimales et maximales relevées dans 30 stations météorologiques « représentant tous les climats » de l'Hexagone


Événements marquants de l'été 2017

Plusieurs épisodes de fortes chaleurs
L'été 2017 a été marqué par plusieurs épisodes de fortes chaleurs, qui ont toutefois alterné avec des rafraîchissements sensibles particulièrement sur la moitié ouest de l'Hexagone. La Corse ainsi que la région Provence – Alpes – Côte d'Azur ont conservé des températures supérieures aux normales. En revanche, sur le quart nord-ouest, les températures sont souvent restées en dessous des valeurs de saison du 20 juillet au 20 août.
- Du 18 au 22 juin, la vague de chaleur a concerné l'ensemble du pays et a été remarquable par sa précocité et son intensité. Avec une température moyenne sur la France (1) de 26.4 °C, le 21 juin a été la journée la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de juin et la plus chaude de l'été 2017. Tous mois confondus, ce pic de chaleur se classe toutefois loin derrière celui du 5 août 2003 où la température moyenne sur la France avait atteint 29.4 °C. Même si cette vague de chaleur a pris fin le 22 juin à l'échelle nationale, de fortes chaleurs ont perduré le 23 sur le flanc est de l'Hexagone, puis sur le Sud-Est les 24 et 25.
- Du 5 au 8 juillet et du 17 au 19 juillet, deux pics de chaleur ont concerné la majeure partie du pays.
- Du 26 au 29 août, une vague de chaleur tardive a marqué la fin de la saison sur l'ensemble du pays.
De plus, un épisode de canicule a touché les régions méditerranéennes ainsi que la région Auvergne - Rhône-Alpes du 1er au 6 août. Les températures ont été caniculaires sur la Corse dès le 30 juillet jusqu'au 7 août. Durant cet épisode, les températures supérieures à 20 °C la nuit ont même localement dépassé 28 °C, comme le 1er août à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avec 28.3 °C et à Marignana (Corse-du-Sud) avec 30.5 °C. Les maximales ont souvent dépassé 35 °C et localement 40 °C comme le 5 août à Saint-Christol-Lès-Alès (Gard) avec 43.1 °C. De nombreux records ont été battus dans le Sud-Est, dépassant les valeurs d'août 2003.
Des records absolus ont été enregistrés sur des postes ouverts depuis plus de 50 ans :
le 4 août avec 37.7 °C de température maximale à Montpellier (Hérault, mesures depuis 1946) et 39.9 °C à Nîmes-Garons (Gard, mesures depuis 1964)
le 5 août avec 24,8 °C de température minimale à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône, mesures depuis 1939)
le 6 août avec 38.3 °C de température maximale à Cannes (Alpes-Maritimes, mesures depuis 1949)
Un été exceptionnellement sec sur les régions méditerranéennes
Conforme aux valeurs saisonnières sur une grande partie du pays, la pluviométrie a été en revanche fortement déficitaire sur les régions méditerranéennes où il a généralement plu moins de 10 jours en trois mois. Sur l'ensemble de l'été, le déficit pluviométrique qui a atteint 40 % sur l'Aude et l'Hérault, a dépassé 50 % du Gard aux Alpes-Maritimes. Sur le Var, le déficit a même dépassé 80 %, atteignant des valeurs records. En Corse, hormis quelques averses sur le relief, les pluies ont été quasi absentes, classant l'été 2017 parmi les moins arrosés sur l'île de Beauté avec un déficit proche de 70 %.
La sécheresse des sols superficiels, qui a débuté au printemps, s'est atténuée sauf sur les régions méditerranéennes. Les précipitations de l'été ont contribué à une nette amélioration de la pointe bretonne à la Champagne-Ardenne et de l'Aquitaine au Massif central. Le déficit pluviométrique persistant a en revanche accentué la sécheresse sur la Corse, le Gard et la région PACA. Des valeurs records y ont été atteintes suite à la très faible pluviométrie associée à des températures caniculaires début août.

sécheresse historique dans le Sud-Est:

Une pluviométrie exceptionnellement faible:
La pluviométrie cette année a été exceptionnellement faible sur l'ensemble des départements du Sud-Est de la France. Du littoral de l'Aude aux Alpes-Maritimes en passant par la basse vallée du Rhône, il a souvent plu environ moitié moins que la normale*. À l'échelle départementale, cette année se situe souvent à la seconde ou troisième position des années les moins pluvieuses, notamment derrière l'année 1967**, voire en première position sur le Gard.
Conséquence tantôt de pressions atmosphériques plus élevées que la normale tantôt de vents dominants orientés à l'ouest ou nord-ouest, les précipitations ont été nettement déficitaires sur le sud-est de l'Hexagone depuis la fin du printemps, menant à une sécheresse solidement implantée.
Important déficit pluviométrique méditerranéen en septembre, dans la continuité des 6 derniers mois
Dans la continuité des mois précédents, septembre 2017 a été très peu arrosé sur le quart sud-est : le déficit pluviométrique y dépasse 60 %. Autour de la basse vallée du Rhône et sur une partie du Languedoc, on a enregistré moins de 20 mm (ou 20 L/m²) de pluie sur le mois. En moyenne sur le Gard et l'Hérault, ce mois de septembre est le 2e plus sec jamais observé, derrière septembre 1985.
Si climatologiquement, la période estivale est connue pour être sèche sur le pourtour méditerranéen, le mois de septembre ouvre quant à lui la période pluvieuse de l'automne, connue pour ses épisodes pluvio-orageux méditerranéens dont les épisodes « cévenols ».
Sur la période globale avril-septembre (6 derniers mois), les précipitations ont été très déficitaires. Voici le constat à l'échelle des différentes « régions » du Sud-Est :
- Languedoc-Roussillon : le cumul de pluviométrie d'avril à septembre 2017 n'atteint que 224 millimètres en moyenne sur la région (soit un déficit de 44% sur 6 mois), un record sur les 60 dernières années (ancien record : 241 mm en 1967).
- Corse : avec 118 mm relevés depuis le mois d'avril, le déficit atteint même 61%, en deuxième position derrière 1970 qui avait été encore plus sec (91 mm et déficit de 70% sur la période avril-septembre).
- Provence-Alpes-Côte-d'Azur : avec 226 mm depuis avril, on atteint un déficit de 44% et 2017 se situe en troisième position derrière 1967 et 1979.
À l'échelle départementale, cette période avril-septembre 2017 est la plus sèche depuis le début des mesures pour les départements de l'Hérault, du Gard, de l'Aude, de l'Ardèche et des Alpes-Maritimes.
Plus localement, on a enregistré en septembre des cumuls de pluie remarquablement faibles, par exemple :
- à Orange : 7,0 mm en septembre (7 % de la normale), 137 mm d'avril à septembre (39 % de la normale et période avril-septembre la plus sèche à la station depuis le début des mesures en 1948)
- à Nîmes : 5,4 mm en septembre (13 % de la normale), 141 mm d'avril à septembre (41 % de la normale)
- à Montpellier : 7,0 mm en septembre (9 % de la normale), 118 mm d'avril à septembre (46 % de la normale)
Bilan climatique de l’automne 2017

Les températures, légèrement plus douces sur le Nord-Ouest, ont été en moyenne conformes aux normales sur le reste du pays, voire un peu fraîches sur la moitié sud.
Malgré un mois d'octobre parmi les plus chauds depuis 1900, la température de 13,2 °C en moyenne sur la saison est conforme à la normale*.
Les précipitations ont été déficitaires sur la majeure partie du pays. Proche des normales de la Normandie aux Hauts-de-France, elles ont en revanche été légèrement excédentaires de l'Île-de-France à la Champagne-Ardenne et à la Lorraine. Le déficit, souvent supérieur à 40 %, a localement atteint 80 % sur le Languedoc-Roussillon et en Provence- Alpes-Côte d'Azur. La pluviométrie a été en moyenne sur le pays et sur la saison déficitaire* de 30 %, plaçant cet automne parmi les 10 plus secs sur la période 1959-2017.
Sur les régions méditerranéennes, l'automne 2017 a été marqué par une quasi-absence de pluie après un été déjà exceptionnellement sec sur ces régions. Ce déficit persistant a ainsi contribué à une sécheresse des sols superficiels remarquable sur le pourtour méditerranéen et en Corse et qui perdure depuis le printemps.
L'ensoleillement a été contrasté. Généreux sur la moitié sud, notamment sur le Nouvelle-Aquitaine et sur les régions méditerranéennes, il a en revanche été légèrement déficitaire sur le Nord-Ouest où les passages nuageux ont été plus fréquents, quoique souvent peu actifs.



MOYENNES 2017:

Ci dessous les moyennes Températures Précipitations et ensoleillement



Ci dessous les moyennes ensoleillement milieu des Saisons:

Hiver:   Printemps:  
    Eté:     Automne:  

Dernière modification : 01/01/2024 à 09:47