Musique d'"Ennio Moricone": "Il était une fois dans l'Ouest...."
ou "Il était une fois en Algérie..."
"Ce n'est pas être Passéiste que de se rappeler..."
Et de l'accueil en 1962 se traduisant en une seule image:
Rappelons nous:
62 ans aprés on reste toujours marqué par le " Les MASSACRES D'ORAN " du 5 Juillet 1962...
et qui n'a toujours pas été jugé...
Pour les personnes ne sachant rien de ces horribles massacres même GOOGLE vous dira tout...!
J'ai retrouvé un document résumant ces massacres:
Jean-Jacques JORDI, qui a pu consulter des archives jusqu’alors secrètes, mentionne dans son livre « un silence d’Etat » (éd.
SOTECA 2011) (page 96) le bilan des massacres (du 26 juin au 10 juillet 1962) : 700 Européens (décédés ou disparus) auxquels
il fait rajouter une centaine de morts musulmans fidèles à la France.
et J'ai trouvé sur la plateforme LUMNI:
Plateforme éducative numérique de l'audiovisuel public français permettant
de consolider les notions des programmes scolaires.
Les militaires Français impuissants à Oran
Heureusement que Les 29 et 30 juin 1962, l’Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires
du général Katz, en affrétant 2 ferrys, le « Victoria » et le « Virgen de Africa ».
Pour accoster le long des quais d’Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même
donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…
Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l’opposition de De Gaulle, le général Franco donna l’ordre à ses capitaines d’embarquer
cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique
embarquement vers la France.
Franco prévint De Gaulle qu’il était prêt à l’affrontement militaire pour sauver ces pauvres gens sans défense, abandonnés sur
les quais d’Oran et menacés d’être exécutés à tout moment par les barbares du FLN. Joignant le geste à la parole, il ordonna à
son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.
Finalement, face à la détermination du général Franco et craignant un conflit armé, De Gaulle céda et le samedi 30 juin, à 13 h,
deux ferrys espagnols accostèrent et embarquèrent 2.200 passagers hagards, 85 voitures et un camion.
Lors de l’embarquement, les courageux capitaines espagnols durent, cependant, s’opposer à la montée d’une compagnie de CRS sur
leur bateau (propriété de l’Espagne) dans le but de lister tous les passagers et interpeller les membres de l’OAS fichés.
Ces capitaines expliqueront n’avoir jamais compris l’attitude arrogante et inhumaine des autorités françaises dans une situation
aussi dramatique qui relevait essentiellement d’« assistance à personne en danger de mort »…
Contre vents et marées, finalement, à 15 h 30, les quais d’Oran, noirs de monde, se vidèrent et les bateaux espagnols prirent
enfin la mer malgré une importante surcharge, à destination du port d’Alicante.
Durant toute la traversée, se mêlèrent les larmes de détresse, de chagrin… et de joie de ces pauvres gens en route vers leur
nouvel exil, conscients d’avoir échappé au pire…
Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec
des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ». Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort
programmée par les autorités françaises. Jamais ils ne l’oublieront !
Ces cérémonies ont besoin de vous tous pour entretenir le souvenir inexcusé et inexcusable de ce que certains sont capables de faire par pure haine. Certains évènements récents porteront à votre souvenir, les cohortes de P.N qu’on amenait se faire égorger.