Statisques de "Météo France" disponibles sur Internet
Avec une température moyenne supérieure de 0,8 °C à la normale*, l'année 2007 se
situe en France métropolitaine au neuvième rang des années les plus chaudes depuis 1900,
à égalité avec l'année 1989. Cet écart à la normale de la température moyenne annuelle est la conséquence d'un premier
semestre remarquablement doux, alors que le second
semestre a été sensiblement plus frais que la normale. Souvent supérieur à +1 °C sur le quart Nord-Est du pays, l'écart à
la normale de la température a été au contraire
proche de 0 °C dans le Sud-Ouest.
Les précipitations ont été relativement conformes à la normale sur les deux-tiers nord de la France. Légèrement
excédentaires sur le Nord-Ouest et le nord du Massif central,
elles ont été au contraire un peu déficitaires sur le sud-est du Bassin parisien. Sur le tiers sud de l'Hexagone, le bilan
pluviométrique est globalement déficitaire,
notamment dans le Sud-Est où les cumuls de pluie ont été généralement très faibles.
L'insolation a été légèrement supérieure à la moyenne** sur le tiers est de la France. Ailleurs le bilan est proche de la
moyenne, plutôt déficitaire de l'extrême nord jusqu'au Sud-Ouest.
**Janvier :
Les températures moyennes mensuelles de janvier ont été supérieures à la normale de 1 °C à 4° C du sud-ouest au nord-est du
pays, faisant de janvier 2007
le troisième mois de janvier le plus chaud depuis 1900. Les précipitations ont été généralement déficitaires sur le
nord-ouest de la France.
Sur le quart sud de l'Hexagone, les cumuls de pluie ont été particulièrement faibles. Sur le reste du territoire, le bilan
pluviométrique a été assez contrasté.
L'insolation a été très inférieure à la moyenne sur la quasi-totalité du pays. Seuls le Languedoc-Roussillon, la basse
vallée du Rhône et la Corse ont bénéficié d'un ensoleillement supérieur à la moyenne.
**Février :
Les températures moyennes mensuelles de février ont été supérieures à la normale de 3 °C à 4 °C sur la moitié nord et de
1 °C à 3 °C sur le Sud.
Les précipitations ont été excédentaires sur la majeure partie du territoire, les excédents les plus marqués concernant
les
régions s'étendant de la Picardie au nord
de l'Alsace, de la Bretagne à l'Aquitaine et jusqu'au Roussillon. Toutefois, les cumuls de pluie ont été inférieurs à la
normale sur l'ouest des Pyrénées, la basse vallée
du Rhône, la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et l'est de la Corse. L'insolation a été déficitaire, notamment sur le
Sud-Ouest et le Nord-Pas-de-Calais.
Seuls l'est de la Bretagne, le Cotentin, la Champagne, la Bourgogne, la Franche-Comté et le sud de l'Alsace ont bénéficié
d'un ensoleillement supérieur à la moyenne.
**Mars :
Les températures moyennes mensuelles de mars ont été supérieures aux normales de 1 °C à 2 °C dans le Sud-Est et le long des
frontières du nord et de l'est.
Sur les autres régions, elles ont été généralement conformes aux normales. Les précipitations ont été excédentaires sur
les régions proches de l'Atlantique, le Limousin,
et de l'Auvergne à l'Alsace, les cumuls atteignant parfois le double des valeurs habituelles. Le long de la frontière
belge, sur l'Ile-de-France et le nord de la région
Centre, les pluies ont été légèrement déficitaires. Sur le quart sud-est, les cumuls de précipitations ont été très
nettement déficitaires. L'insolation a été excédentaire sur la moitié nord de la France et déficitaire sur le sud-ouest.
**Avril :
La France a connu le mois d'avril le plus chaud depuis 1900 avec des températures moyennes mensuelles présentant des
écarts à la normale de plus de 4 °C sur la
quasi-totalité du territoire. Ces écarts ont dépassé les 5 °C sur une grande partie centrale du pays ainsi que du Nord-Est
aux Alpes. Les précipitations ont été largement
déficitaires sur la plupart des régions, notamment sur la moitié nord-est de la France qui n'a, le plus souvent, peu ou
pas connu d'épisodes pluvieux. Toutefois, du sud de
l'Aquitaine au Languedoc-Roussillon les cumuls ont été proches de la normale, voire excédentaires. Légèrement
déficitaire sur le sud de l'Aquitaine, l'insolation a été
supérieure à la moyenne sur le reste du pays, notamment sur la moitié nord où l'ensoleillement a été très excédentaire.
**Mai :
Les températures moyennes mensuelles ont été partout supérieures à la normale. De l'ordre de +1 °C à +2 °C sur la moitié
ouest de la France, les écarts à la normale
ont atteint +2 °C à +3 °C sur la moitié est du territoire. Les précipitations ont été excédentaires sur la majeure partie
du pays. Les cumuls de pluies ont été jusqu'à deux
fois supérieurs aux valeurs habituelles de la Basse-Normandie à l'estuaire de la Garonne, sur Midi-Pyrénées, la basse
vallée du Rhône, le nord de la Corse, les Alpes
du Nord, le nord de Champagne-Ardenne. L'insolation a été très nettement déficitaire sur l'ensemble du pays, notamment
sur la moitié ouest de l'Hexagone.
Seuls le sud de l'Alsace, le Roussillon, la Côte d'Azur et la Corse ont connu un ensoleillement proche ou légèrement
supérieur la moyenne.
**Juin :
Les températures moyennes mensuelles ont été supérieures à la normale sur l'ensemble du pays. De l'ordre de +1 °C sur
l'ouest de la France, les écarts à la normale
ont atteint +2 °C à +3 °C dans le Nord-Est. Les précipitations ont été très excédentaires sur la majeure partie du
territoire, les cumuls les plus forts concernant
les régions du nord-ouest où ils ont été parfois deux à trois fois supérieurs aux valeurs habituelles. Toutefois, des
cumuls de pluie inférieurs à la normale ont été mesurés
sur la Champagne, dans le Sud-Ouest et plus particulièrement sur le littoral méditerranéen. L'ensoleillement a été
largement déficitaire sur la moitié nord, proche des valeurs moyennes sur le sud.
**Juillet :
Les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale sur la majeure partie du territoire, les écarts à
la
normale atteignant –1 °C à –2 °C sur les Pays
de la Loire, le Poitou-Charentes, ainsi que du Limousin au sud de la Bourgogne. Les précipitations ont été très largement
excédentaires sur les deux tiers nord de la France,
les cumuls atteignant le double ou le triple des valeurs habituelles sur les régions proches de la Manche. Sur l'extrême
sud, les cumuls de pluie ont été très inférieurs
à la normale, voire pratiquement nuls sur le pourtour méditerranéen et la Corse. L'ensoleillement a été déficitaire sur
les deux tiers nord du pays, légèrement excédentaire sur les Pyrénées, le sud-est et la Corse.
**Août :
Proches de la normale sur le tiers sud de la France, les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la
normale
sur les deux tiers nord, notamment des Pays
de la Loire à la Bourgogne où les écarts ont été compris entre –1 °C et –2 °C. Les précipitations ont été très abondantes
sur les trois quarts nord du pays, avec des cumuls
souvent deux fois supérieurs à la normale. En revanche, sur le Languedoc et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur les
cumuls de précipitations ont été très faibles.
L'insolation a été largement déficitaire sur la quasi-totalité du territoire, à l'exception de la pointe de la Bretagne
qui a bénéficié d'un ensoleillement légèrement excédentaire.
**Septembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale sur la plupart des régions, notamment du sud-ouest
au nord-est du pays où les écarts à la
normale ont oscillé entre 0 °C et -2 °C. Sur les régions proches de la Manche et dans le sud-est de la France, les
températures ont été plus conformes aux normales.
Les précipitations ont été très largement déficitaires sur la plupart des régions, en particulier sur les Pays de la
Loire, le Poitou-Charente, le Centre, la région
Provence-Alpes-Côte-d'Azur et l'est de la Corse. Légèrement déficitaire sur l'extrême nord de l'Hexagone,
l'ensoleillement a été supérieur à la moyenne sur les autres régions, notamment sur l'ouest du territoire.
**Octobre :
Les températures moyennes mensuelles ont été généralement conformes à la normale sur l'ensemble du territoire. Les
précipitations ont été très largement déficitaires
sur la majeure partie du pays, notamment sur le tiers est de l'Hexagone ainsi qu'en Bretagne. Toutefois, de légers
excédents ont été très localement constatés du sud
du massif Central aux Pyrénées ainsi que de l'Ile-de-France au Nord. Sur la moitié est de la Corse, les précipitations
ont été très abondantes. L'insolation a été nettement
supérieure à la moyenne sur l'ensemble de l'Hexagone, les excédents les plus forts ayant concerné l'Alsace, la
Franche-Comté et la Bourgogne.
**Novembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale sur la majeure partie du territoire, notamment du
massif Central au Sud-Ouest où les écarts à la
normale ont oscillé entre -1 °C et -3 °C. Sur les régions proches de la Manche et sur le Sud-Est, les températures ont
été généralement conformes, voire légèrement
supérieures à la normale. Les précipitations ont été très sensiblement déficitaires sur la plupart des régions, en
particulier dans le Sud-Ouest. La vallée du Rhône,
les régions cévenoles et les Alpes ont quant à elles bénéficié d'une pluviométrie excédentaire. Si l'insolation a été
légèrement déficitaire sur les régions en bordure
de la Manche et proche de la moyenne du Nord-Pas-de-Calais à l'Alsace, l'ensoleillement a été généralement supérieur
à la moyenne sur les autres régions.
**Décembre :
Les températures moyennes mensuelles ont été inférieures à la normale sur la quasi-totalité du territoire, notamment en
Aquitaine, Rhône-Alpes, Franche-Comté et sur le sud
de la Bourgogne où les écarts à la normale ont oscillé entre -1 °C et -3 °C. Le bilan pluviométrique a été contrasté :
le plus souvent proches ou supérieures à la normale
sur le tiers nord de l'Hexagone, le Limousin et en Midi-Pyrénées, les précipitations ont été au contraire déficitaires
sur la façade Atlantique et du Poitou au nord de
l'Auvergne. Sur le Sud-Est, et notamment dans la basse vallée du Rhône, les cumuls de pluie ont été particulièrement
faibles. L'insolation a été très supérieure à la
moyenne sur la plupart des régions, notamment en Bretagne et des Pays de la Loire jusqu'à la frontière belge.
L'année 2007 au fil des saisons :
Hiver (décembre, janvier, février) :
La France a connu un hiver exceptionnellement chaud, se situant au second rang des hivers les plus chauds observés depuis
1900. Sur la moitié nord du pays,
les écarts à la normale des températures moyennes saisonnières sont de l'ordre de +2 °C à +3 °C. Sur la moitié sud du
territoire ils sont généralement compris
entre +1 °C et +2°C. Les précipitations ont été proches de la normale sur les trois quarts nord de l'Hexagone, plutôt
supérieures à la normale en Bretagne, sur
la Basse-Normandie et les régions proches de la frontière belge. Sur le quart sud de la France elles ont été
généralement inférieures à la normale, notamment au
pied des Pyrénées ainsi qu'en Languedoc. L'insolation a été inférieure à la normale sur la moitié ouest du territoire,
en particulier sur l'Aquitaine et de la Normandie
au Nord. Sur l'est du pays, l'ensoleillement a été proche de la moyenne, voire supérieur à la normale en Alsace.
Printemps (mars, avril, mai) :
Le printemps 2007 a été exceptionnellement chaud en France, se situant au premier rang des printemps les plus chauds
observés depuis 1900. De l'ordre de +1 °C à +2 °C
sur les régions proches de la Manche et le Sud-Ouest, les écarts à la normale des températures moyennes saisonnières ont
été généralement compris entre +2°C et +3 °C
sur la majeure partie du territoire, dépassant localement les +3 °C en Ile-de-France et dans le Nord-Est. Cette douceur
printanière tout à fait remarquable est essentiellement
due à un mois d'avril 2007 quasiment estival. Le bilan pluviométrique a été contrasté : le plus souvent supérieures à la
normale sur les régions proches de l'Atlantique,
sur le Limousin, dans le Sud-Ouest et en Languedoc-Roussillon, les précipitations ont été inférieures à la normale en
région Centre et généralement proches de la normale
ailleurs. L'insolation a été très supérieure à la moyenne dans le Nord-Est, tandis qu'elle a accusé un déficit sur le
Sud-Ouest. Ailleurs l'ensoleillement a été plutôt supérieur à la moyenne.
Eté (juin, juillet, août) :
La saison a été particulièrement maussade sur la quasi-totalité du territoire, même si les températures moyennes
saisonnières ont été généralement proches de la normale.
Les précipitations ont été, quant à elles, fréquentes et abondantes durant l'été sur les trois quarts nord du pays,
notamment de la Bretagne à l'Ile-de-France et au
Nord-Pas-de-Calais où les cumuls ont été deux à trois fois supérieurs à la normale. Plus au sud, si les pluies n'ont été
que légèrement inférieures à la normale en
Midi-Pyrénées, elles ont été par contre extrêmement rares sur les régions méditerranéennes. L'insolation a été nettement
inférieure à la moyenne sur la plupart des régions,
à l'exception de l'extrême sud qui a profité d'un ensoleillement proche des valeurs de saison. Cet été 2007,
globalement très pluvieux et fort peu ensoleillé, s'inscrit dans la lignée des étés maussades de 2002, 1992 et 1977.
Automne (septembre, octobre, novembre) :
La France a connu un automne plutôt frais, très sec et bien ensoleillé. Les températures moyennes saisonnières ont été
relativement froides du nord du Massif central
au Sud-Ouest, les écarts à la normale atteignant -1 °C à -2 °C. Sur les autres régions, les températures moyennes n'ont
été que légèrement inférieures à la normale,
voire même proches de celle-ci sur le Sud-Est et les régions voisines de la Manche. Les précipitations ont été nettement
inférieures à la normale sur la quasi-totalité
de l'Hexagone, en particulier sur les régions atlantiques, le Sud-Ouest et les régions méditerranéennes. L'est de la
Corse a cependant connu des précipitations supérieures
à la normale. L'ensoleillement a été nettement supérieur à la moyenne sur la plupart des régions, à l'exception de
l'extrême nord où il a été proche de la moyenne.