BILAN de l'année2014 :


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Bilan climatique de l’hiver 2013-2014

      Durant l'hiver 2013-2014, un flux d'ouest à sud-ouest perturbé a dominé sur l'Europe de l'Ouest, apportant sur la France de nombreuses tempêtes, d'abondantes précipitations et une douceur exceptionnelle.
      À partir de la mi-décembre, le thermomètre a affiché des valeurs très douces pour la saison avec très peu de gelées en plaine. La température moyennée sur la France et sur la saison a été supérieure de 1.8 °C à la normale*. Sur la période 1900-2014, l'hiver 2013-2014 se place au deuxième rang des hivers les plus doux derrière celui de 1989-1990 et ex-aequo avec l'hiver 2006-2007.
      Les précipitations ont été particulièrement abondantes sur la façade ouest du pays et dans le Sud-Est. Elles sont en revanche restées déficitaires de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est. Avec plus de 50 jours de pluie, la fréquence des précipitations a été exceptionnelle du littoral Atlantique aux côtes de la Manche. La pluviométrie de cet hiver 2013-2014 est la plus élevée de la période 1959-2014 en Bretagne mais aussi en Provence – Alpes – Côte d'Azur.
Sur l'ensemble de la saison et du pays, l'excédent de pluviométrie est proche de 40 %.
      Exceptionnellement généreux en décembre, l'ensoleillement a été généralement faible en janvier et février. Sur l'ensemble de l'hiver, il est proche des normales sur la moitié sud, voire plutôt déficitaire dans le Sud-Est, mais excédentaire sur la moitié nord.
      Plusieurs évènements marquants durant l'hiver 2013-2014 :
- Des tempêtes à répétition sur la France
- Un hiver très pluvieux accompagné d'inondations en Bretagne
- Un hiver exceptionnellement pluvieux en Provence – Alpes – Côte d'Azur
- Des pluies soutenues et des inondations dans le Sud-Ouest, du 22 janvier jusqu'au 5 février
      Bilan climatique du printemps 2014
(Printemps météorologique : mars - avril - mai)
Un printemps marqué par la douceur
La douceur de l'hiver a perduré durant ce printemps 2014, particulièrement sur un grand quart nord-est du pays où un temps sec et bien ensoleillé a dominé.
      Les mois de mars et avril ont été marqués par une grande douceur sur l'ensemble du pays. Les températures ont ensuite été plus conformes aux normales* durant le mois de mai.       Ainsi, sur une large partie du pays, la température moyenne du printemps a été supérieure aux valeurs saisonnières. Elle a même dépassé de plus de 1 °C la normale du Cotentin au Nord – Pas-de-Calais, sur un petit quart nord-est ainsi que de la vallée du Rhône au Languedoc. La température, moyennée sur la France et sur la saison, a été supérieure à la normale* de 0.9 °C.
      Les pluies ont été peu fréquentes et peu abondantes sur la moitié est de l'Hexagone. Le déficit y dépasse généralement 40 %. Globalement proches des normales* sur la moitié ouest, les précipitations sont légèrement excédentaires en Normandie, dans le Poitou, sur les Pyrénées occidentales, ainsi que sur le nord de la Corse. En moyenne sur la France, la pluviométrie présente un déficit proche de 20 %.
      Exceptionnellement généreux en mars sur la moitié nord, l'ensoleillement a été ensuite proche des valeurs de saison. Sur l'ensemble du printemps, il est proche des normales sur la moitié sud du pays, et excédentaire sur la moitié nord.


L'année 2014 mois par mois

**Janvier:
      Les températures ont affiché des valeurs supérieures à la normale pendant tout le mois sur l'ensemble du pays. Le nombre de jours de gel a été très faible. Les températures moyennées sur la France ont été supérieures aux normales de 2.7 °C. Janvier 2014 est le mois de janvier le plus chaud depuis 1900, ex-æquo avec 1988 et 1936.
Les pluies ont été très excédentaires dans le sud-est du pays ainsi que du Sud-Ouest à la Bretagne et au Cotentin. Proche de la normale de la Picardie au Bassin parisien et au Berry, la pluviométrie a été localement légèrement déficitaire sur un petit quart nord-est. Le déficit a dépassé 50 % dans le Roussillon. En moyenne sur la France, les précipitations ont été supérieures à la normale de près de 60 %.
L'ensoleillement a été faible sur la majeure partie du pays, avec un déficit plus marqué sur le Nord et le Sud-Ouest.
**Février:
Les températures ont affiché des valeurs supérieures à la normale pendant la quasi-totalité du mois sur l'ensemble du pays. Les gelées, cantonnées au relief, ont été très rares en plaine. Les températures ont été particulièrement douces sur le quart nord-est avec une anomalie de température moyenne de près de 3 °C. Moyennées sur la France,elles ont été supérieures aux normales de 2.1 °C.
Les précipitations ont été très excédentaires dans le sud-est du pays ainsi que de l'Aquitaine à la mer du Nord. En Bretagne, avec une pluviométrie plus de deux fois supérieure à la normale*, c'est le mois de février le plus pluvieux sur la période 1959-2014, loin devant février 1990. À l'inverse, le déficit a dépassé 50 % de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales. En moyenne sur la France, les précipitations ont été supérieures à la normale de près de 80 %.
L'ensoleillement a été faible sur le sud et l'est du pays, mais excédentaire le long des côtes de la Manche.
**Mars:
Les températures ont encore affiché des valeurs supérieures à la normale pendant la majeure partie du mois sur l'ensemble du pays. Conformes aux normales de la Bretagne au Sud-Ouest ainsi qu'en Corse, elles ont été généralement supérieures de plus de 1 °C à la normale sur le reste du pays, voire localement de plus de 2 °C dans le Nord-Est. Moyennées sur la France, elles ont été supérieures aux normales de 1.1 °C.
Les précipitations ont été très déficitaires sur la moitié nord du pays, excepté de la Bretagne à la Vendée, où elles ont été proches de la normale. Le déficit a dépassé 70 % de l'Île-de-France au Nord-Est, et souvent 80 % de la Champagne-Ardenne à l'Alsace. Du Centre-Est au Languedoc-Roussillon, la pluviométrie a présenté un déficit généralement supérieur à 40 %. En revanche, sur la Côte-d'Azur, la Corse et l'ouest des Pyrénées, les pluies ont été une fois et demie à deux fois supérieures à la normale. En moyenne sur la France, les précipitations ont été inférieures à la normale* de près de 30 %.
L'ensoleillement a été généreux sur l'ensemble du pays, tout particulièrement sur la moitié nord où l'excédent a dépassé généralement 40 %. Avec un excédent supérieur à 60 %, des records mensuels sont même battus de l'Anjou à la frontière belge ainsi qu'en Alsace et en Lorraine. Seul le pourtour méditerranéen, la Corse et la côte aquitaine ont bénéficié d'un ensoleillement proche de la normale.
**Avril:
Durant la quasi-totalité du mois, le thermomètre a encore atteint des valeurs supérieures à la normale* sur l'ensemble du pays. Moyennées sur la France, les températures ont été supérieures aux normales de 1.9 °C. Avril 2014 est le 5e mois d'avril le plus doux depuis 1900, derrière ceux de 2007, 2011, 1945 et 1961.
Les précipitations ont été très déficitaires sur la moitié est du pays. Le déficit a dépassé 70 % en Champagne-Ardenne, Lorraine et en Provence. Contrastées sur la moitié ouest, les pluies ont été légèrement excédentaires de la Basse-Normandie au Centre ainsi que des Hautes-Pyrénées au Roussillon. En moyenne sur la France, la pluviométrie a présenté un déficit d'environ 30 %.
L'ensoleillement a été proche des valeurs saisonnières sur la majeure partie du pays, un peu plus généreux toutefois du nord de l'Aquitaine à la Loire-Atlantique, ainsi que du Massif central aux Ardennes.
**Mai:
Beaucoup plus frais que les mois précédents, le mois de mai a été marqué par des températures légèrement inférieures à la normale* hormis près des côtes de la Manche et de la Méditerranée. Dans le Sud-Ouest et sur les Alpes, elles ont même été souvent inférieures de plus de 1 °C à la normale*. Moyennées sur la France, les températures ont été inférieures aux normales de 0.3 °C.
Les précipitations ont été excédentaires de la frontière belge au nord de l'Aquitaine, particulièrement en Haute-Normandie et en Poitou-Charentes où les cumuls de pluie ont dépassé une fois et demie la normale*. Elles ont également été supérieures à la normale* sur l'ouest des Pyrénées. En revanche, elles sont restées déficitaires du plateau de Langres à l'Aveyron ainsi que sur les régions méditerranéennes. Sur ces régions, le déficit a dépassé généralement 50 %, localement 80 % dans le Roussillon, le Gard et les Bouches-du-Rhône. En moyenne sur la France, la pluviométrie a été conforme à la normale.
L'ensoleillement a été proche des valeurs saisonnières sur la majeure partie du pays, mais légèrement supérieur à la moyenne** de la Vendée à la Bretagne.
**Juin:
Les températures ont souvent dépassé les valeurs saisonnières de plus de 1 à 2 °C, sauf dans le Nord-Ouest et le Nord, où elles ont été plus proches des normales. En moyenne sur le mois, les températures ont été supérieures aux normales de 1.3 °C, plaçant juin 2014 au 5e rang des mois de juin les plus chauds sur la période 1900-2014.
Les précipitations ont été généralement rares et peu abondantes, se produisant essentiellement sous forme d'averses orageuses. Plusieurs épisodes orageux violents ont été observés, souvent accompagnés de grêle et de fortes rafales de vent, occasionnant dégâts et inondations dans plusieurs régions. En moyenne sur la France, les précipitations ont présenté un déficit proche de 20 %, sauf du Languedoc à la région Provence–Alpes–Côte d'Azur, sur le sud de la Corse, près des Pyrénées, ainsi que du Poitou à la Picardie où les pluies ont été excédentaires.
L'ensoleillement a été exceptionnellement élevé sur l'ensemble du pays, hormis sur l'extrême nord et sur un large quart sud-est où il a été plus proche des valeurs saisonnières. Des records d'ensoleillement pour un mois de juin ont été battus en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Aquitaine ainsi qu'en Champagne-Ardenne.
**Juillet:
Les températures ont été très contrastées entre le nord et le sud du pays, avec des maximales particulièrement fraîches pour un mois de juillet sur un large quart sud-est du pays. Au sud d'un axe Bordeaux/Strasbourg, les températures moyennes ont été inférieures à la normale, souvent de plus de 1 °C sur le quart sud-est. En revanche, le long des côtes de la Manche, elles ont dépassé la normale de plus de 1 °C.
Les précipitations, souvent orageuses, ont été exceptionnellement fréquentes et abondantes sur la quasi-totalité du pays, à l'exception des côtes de la Manche et de la côte varoise qui ont bénéficié d'un temps plus clément. De nombreux records de pluviométrie pour un mois de juillet ont été battus, aussi bien en termes de cumuls que de nombre de jours de pluie, particulièrement en Alsace, Auvergne, Rhône-Alpes et Franche-Comté. En moyenne sur la France, les précipitations ont été deux fois supérieures à la normale, ce qui fait de juillet 2014 le mois de juillet le plus arrosé depuis 1959, devant juillet 2000.
Le soleil a été généreux des côtes de la Charente-Maritime à la Bretagne et à la Basse-Normandie. Sur le reste du pays, l'ensoleillement a été très inférieur à la normale, avec des déficits dépassant 30 % de la Franche-Comté à l'Auvergne et à Rhône-Alpes. De nombreux records de faible ensoleillement ont été battus dans ces régions.
**Août:
Les températures ont brutalement chuté sur l'ensemble du pays après le 10 et sont ensuite restées très inférieures à la normale, ne retrouvant des valeurs plus estivales qu'en toute fin de mois. Les journées ont été très fraîches avec des températures maximales généralement 2 à 4 °C en dessous des normales sur la majeure partie de l'Hexagone. Seule la Corse a connu des valeurs plus proches de la normale. Moyennée sur la France et sur le mois d'août, la température moyenne a été inférieure de 1.5 °C à la normale.
Les précipitations ont été fréquentes et abondantes sur un grand quart nord-ouest du pays avec une pluviométrie une fois et demie à trois fois supérieure à la normale, voire localement plus dans les Pays-de la Loire. Proches des normales sur le reste de l'Hexagone, les précipitations ont été néanmoins localement très excédentaires sur le Bas-Rhin, des Hautes-Pyrénées aux Pyrénées-Orientales, sur le sud du Massif central et dans les Bouches-du-Rhône. Seule la Corse a connu un déficit important. En moyenne sur la France, les précipitations ont été excédentaires de plus de 50 %.
L'ensoleillement a été inférieur à la normale sur la quasi-totalité de l'Hexagone, excepté le long des côtes où il a été plus conforme aux valeurs moyennes. Sur la moitié nord du pays, le déficit a généralement dépassé 20 %. Seules la Provence et la Corse ont bénéficié d'un ensoleillement plus généreux.
**Septembre:
Les températures ont été très douces durant les trois premières semaines de septembre, avec des maximales généralement supérieures à 25 °C sur la moitié ouest du pays. De la Normandie et de la Bretagne au Sud-Ouest, les maximales ont été 2 à 4 °C au-dessus des normales*. Moyennée sur la France et sur le mois, la température moyenne a été supérieure de 1.6 °C à la normale, ce qui fait de ce mois un des mois de septembre les plus chauds depuis 1900.
Du Languedoc-Roussillon aux Cévennes, la pluviométrie a dépassé deux à trois fois la normale*. Avec parfois plus de 400 mm cumulés sur le mois, des records ont été battus dans l'Hérault, le Gard et l'Ardèche. En revanche, sur le reste du pays, les cumuls de précipitations sont généralement restés faibles. Le déficit a dépassé 80 % en Normandie, en Bretagne et dans les Pays de la Loire. En Bretagne et en Basse-Normandie, septembre 2014 est même le mois de septembre le plus sec depuis 1959. En moyenne sur la France, les précipitations ont été déficitaires de plus de 40 %.
Suite aux deux épisodes cévenols exceptionnels qui ont affecté l'Hérault, le cumul mensuel moyen de pluie sur l'ensemble du département a atteint 290 mm, classant septembre 2014 au premier rang des mois de septembre les plus pluvieux sur ce département depuis 1959.
L'ensoleillement a été très généreux sur la quasi-totalité de l'Hexagone. Seuls le Sud-Est et la Corse ont affiché des valeurs plus conformes à la moyenne. De la Normandie au sud de la Champagne, au Centre et à l'Aquitaine, l'excédent a généralement dépassé 30 %, voire localement 40 % dans les Pays de la Loire où des records ont été enregistrés. Avec septembre 1985 et septembre 1997, ce mois de septembre se classe parmi les plus ensoleillés de ces trente dernières années.
**Octobre:
Les températures ont été très élevées durant la quasi-totalité du mois sur l'ensemble du pays, avec des maximales généralement supérieures à 20 °C sur une large moitié sud. Les maximales ont dépassé de 2 à 4 °C les normales* sur la quasi-totalité du pays. Moyennée sur la France et sur le mois, la température a été supérieure de 2.4 °C à la normale. Ce mois d'octobre est le 4e mois d'octobre le plus chaud depuis 1900, derrière 2001, 2006 et 1995.
Les pluies ont été très abondantes avec des cumuls atteignant une fois et demie à deux fois la normale* du nord de l'Hérault à l'ouest de Rhône-Alpes ainsi que du nord du Massif central à la Champagne-Ardenne. En revanche, sur un large quart sud-ouest ainsi que sur le pourtour méditerranéen, les Alpes et la Corse, les cumuls de précipitations sont restés très faibles et le déficit a généralement dépassé 50 %. Des Pays de la Loire au Nord - Pas-de-Calais, la pluviométrie a affiché des valeurs légèrement déficitaires. En moyenne sur la France, le déficit a été proche de 20 %.
Le soleil a été très généreux sur un très large quart sud-ouest du pays, ainsi qu'en Corse. Avec un excédent supérieur à 30 %, de nombreux records ont été battus notamment à Toulouse (234 heures de soleil), à Solenzara (232 heures), à Tarbes (229 heures) et à Bordeaux (193 heures). En revanche, l'ensoleillement a présenté un léger déficit par rapport à la moyenne** sur les régions situées au nord de la Seine.
**Novembre:
Les températures ont été très élevées durant la quasi-totalité du mois sur l'ensemble du pays. Elles ont été généralement supérieures de plus de 2 °C aux normales du Sud-Ouest au Nord-Est. Les maximales ont même parfois dépassé les normales de plus de 3 °C de la vallée de la Garonne à l'ouest de la Bourgogne et au Centre-Est ainsi que sur les Vosges. Moyennée sur la France et sur le mois, la température a été supérieure de 2.8 °C à la normale.
Novembre 2014 se place ainsi au 2e rang des mois de novembre les plus chauds depuis 1900, derrière 1994 (avec 2.9 °C au-dessus de la normale).
Les pluies ont été très disparates. Les cumuls ont atteint une à deux fois la normale sur la façade atlantique et l'ouest du Cotentin. Du sud de la Champagne au nord du Massif central, ils ont dépassé une fois et demie à trois fois la normale. Du Languedoc-Roussillon à l'Ardèche et à la Provence-Alpes-Côte-d'Azur ainsi que sur le nord-est de la Corse, l'excédent a atteint deux à quatre fois la normale jusqu'à localement plus de cinq fois dans les Alpes-Maritimes et le Var. À l'inverse, les déficits ont généralement dépassé 30 % de la Haute-Normandie à la frontière belge.
En moyenne sur la France, les précipitations ont été excédentaires de plus de 40 %.
Les départements des Bouches-du-Rhône, des Alpes-Maritimes, du Var, du Vaucluse et de l'Ardèche ont connu leur mois de novembre le plus arrosé depuis 1959
.
Le soleil s'est montré assez généreux sur Midi-Pyrénées ainsi que du Centre-Est au Berry et à la frontière belge. Plus proche des normales sur la façade ouest du pays, il a été déficitaire sur le Sud-Est ainsi que du Dijonnais à la Lorraine et au Bas-Rhin.

L'année 2014 au fil des saisons
Hiver (décembre-janvier-février):
Durant l'hiver 2013-2014, un flux d'ouest à sud-ouest perturbé a dominé sur l'Europe de l'Ouest, apportant sur la France de nombreuses tempêtes, d'abondantes précipitations et une douceur exceptionnelle.
À partir de la mi-décembre, le thermomètre a affiché des valeurs très douces pour la saison avec très peu de gelées en plaine. La température moyennée sur la France et sur la saison a été supérieure de 1.8 °C à la normale*. Sur la période 1900-2014, l'hiver 2013-2014 se place au deuxième rang des hivers les plus doux derrière celui de 1989-1990 et ex-aequo avec l'hiver 2006-2007.
Les précipitations ont été particulièrement abondantes sur la façade ouest du pays et dans le Sud-Est. Elles sont en revanche restées déficitaires de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est. Avec plus de 50 jours de pluie, la fréquence des précipitations a été exceptionnelle du littoral Atlantique aux côtes de la Manche. La pluviométrie de cet hiver 2013-2014 est la plus élevée de la période 1959-2014 en Bretagne ainsi qu'en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Sur l'ensemble de la saison et du pays, l'excédent de pluviométrie avoisine 40 %.
Exceptionnellement généreux en décembre, l'ensoleillement a été généralement faible en janvier et février. Sur l'ensemble de l'hiver, il a été proche des normales sur la moitié sud, voire plutôt déficitaire dans le Sud-Est, mais excédentaire sur la moitié nord.
Printemps (mars-avril-mai):
La douceur de l'hiver a perduré durant ce printemps 2014, particulièrement sur un grand quart nord-est du pays où un temps sec et bien ensoleillé a dominé.
Les mois de mars et avril ont été marqués par une grande douceur sur l'ensemble du pays. Les températures ont ensuite été plus conformes aux normales* durant le mois de mai. Ainsi, sur une grande partie du pays, la température moyenne du printemps a été supérieure aux valeurs saisonnières. Elle a même dépassé de plus de 1 °C la normale du Cotentin au Nord - Pas-de-Calais, sur un petit quart nord-est ainsi que de la vallée du Rhône au Languedoc. La température moyennée sur la France et sur la saison a été supérieure à la normale* de 0.9 °C.
Les précipitations ont été peu fréquentes et peu abondantes sur la moitié est de l'Hexagone. Le déficit y a généralement dépassé 40 %. Globalement proches des normales sur la moitié ouest, elles ont été légèrement excédentaires en Normandie, dans le Poitou, sur les Pyrénées occidentales, ainsi que sur le nord de la Corse. En moyenne sur la France, la pluviométrie a présenté un déficit proche de 20 %.
Exceptionnellement généreux en mars sur la moitié nord, l'ensoleillement a été ensuite proche des valeurs de saison. Sur l'ensemble du printemps, il a été proche des normales sur la moitié sud du pays, et excédentaire sur la moitié nord.
Eté (juin-juillet-août):
Malgré un mois de juin chaud et ensoleillé, la France a connu un été particulièrement maussade avec un mois de juillet exceptionnellement pluvieux et une fraîcheur très marquée en août.
Les températures, très supérieures à la normale* en début d'été, ont ensuite été plus contrastées avant de chuter nettement au mois d'août. Les maximales, souvent fraîches pour la saison, ont été inférieures de plus de 1 °C aux normales* dans le Centre et sur un grand quart sud-est à l'exception du littoral méditerranéen.
Sur l'ensemble de la saison, la température moyennée sur la France a été proche de la normale*.
Les précipitations, très fréquentes en juillet et en août, ont été très abondantes sur une grande partie du pays, avec un excédent dépassant 50 % dans les Pays de la Loire, le Centre, l'Île-de-France, la Normandie et la Picardie ainsi que du pourtour méditerranéen au Massif central. En moyenne sur la France et sur la saison, la pluviométrie a présenté un excédent proche de 40 %.
Malgré un mois de juin déficitaire, l'été 2014 est l'un des dix étés les plus pluvieux depuis 1959, avec un cumul de précipitations sur juillet-août au 1er rang des plus pluvieux.
Très généreux en juin sur la façade ouest et le quart nord-est du pays, l'ensoleillement est resté ensuite inférieur à la normale sur la quasi-totalité du pays, tout particulièrement sur la moitié est en juillet. Sur l'ensemble de l'été, il a été proche des normales** sur une grande partie de la France, déficitaire du Massif central aux Alpes et au Jura et légèrement excédentaire du Finistère au Cotentin.
Automne (septembre-octobre-novembre):
La persistance d'un flux de sud dominant a favorisé une exceptionnelle douceur durant cet automne 2014. Ces conditions météorologiques se sont accompagnées de fréquents épisodes de pluies intenses dans les régions méditerranéennes.
Les températures sont restées très élevées durant tout l'automne. Supérieures à la normale sur l'ensemble du pays, elles ont généralement dépassé les valeurs saisonnières de 2 à 3 °C du Sud-Ouest au Nord-Est. Moyennée sur la saison et sur la France, la température a été supérieure de 2.3 °C à la normale*. Sur la période 1900-2014, l'automne 2014 se place au deuxième rang des automnes les plus chauds derrière celui de 2006 (avec 2.4 °C au-dessus de la normale). De plus, sur les régions méridionales et en Corse, l'automne 2014 se classe souvent au premier rang comme à Marignane, Nîmes, Nice, Toulouse, Agen, Pau, Ajaccio et Bastia.
Sur l'ensemble de la saison, les précipitations ont été très contrastées selon les régions. Elles ont été peu abondantes dans le Sud-Ouest, des Pays de la Loire au Nord - Pas-de-Calais, sur le massif vosgien, le nord des Alpes et en Corse. Le déficit a dépassé 40 % du Calvados au Nord. En revanche, suite aux dix épisodes de pluies intenses qui ont touché les régions méditerranéennes depuis mi-septembre, les cumuls ont atteint une fois et demie à plus de deux fois la normale* du Languedoc-Roussillon à l'Ardèche ainsi que sur le Var et les Alpes-Maritimes. Des cumuls records sur la saison ont été battus avec par exemple 722 mm à Bormes-les-Mimosas (Var), 916 mm à Prades-le-Lèz (Hérault) et 1826 mm à Barnas (Ardèche).
L'ensoleillement a été excédentaire sur la majeure partie du pays. L'excédent a dépassé 20 % du Sud-Ouest à la Loire-Atlantique et à l'ouest de la Bourgogne. Des records ont été battus dans le Sud-Ouest comme à Toulouse (Haute-Garonne) avec 589 heures. Les régions proches des frontières du Nord ainsi que le Sud-Est ont en revanche connu un ensoleillement plus proche des normales saisonnières.
2014 : une année exceptionnellement chaude.
La température moyenne annuelle en 2014 sur la France devrait dépasser de plus de 1,2 °C la normale*, positionnant vraisemblablement l'année 2014 au premier rang des années les plus chaudes depuis 1900, devant 2011 (+ 1.1 °C) et 2003 (+ 1.0 °C).
La quasi-totalité des mois ont présenté des températures nettement supérieures aux normales, avec toutefois les mois de mai et juillet proches des normales et un mois d'août particulièrement frais.
Les précipitations ont été excédentaires de la Bretagne au Poitou, et surtout de l'est de l'Hérault à l'Ardèche et au sud de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, où l'excédent a dépassé une à deux fois la normale. En Ardèche, le record annuel de pluviométrie*** a été battu avec près de 1900 mm cumulés sur l'année. À l'inverse, les régions du sud de la Champagne au massif des Vosges ont connu un déficit supérieur à 20 %. En moyenne sur la France et sur l'année, la pluviométrie devrait être supérieure à la normale* de plus de 10 %.
La durée d'ensoleillement annuelle a été proche de la normale sur la majeure partie du pays. Toutefois, les régions s'étendant de l'ouest de la Basse-Normandie à la Bretagne et à la Vendée ont bénéficié d'un ensoleillement jusqu'à 20 % au-dessus de la normale.



Plusieurs évènements remarquables se sont produits en 2014 :
• Tempêtes à répétition en février sur le nord-ouest de la France
• Un début d'année très pluvieux accompagné d'inondations dans de nombreuses
régions
• Sécheresse record dans le Nord-Est d'avril à juin
• Juillet-Août : cumul de précipitations record, faible ensoleillement et
fraîcheur généralisée
• Un nombre record d'épisodes pluvieux intenses accompagnés d'inondations
sur les régions méditerranéennes






Dernière modification : 01/01/2024 à 09:47